Déclaration de Calabar

Nous, membres de communautés affectées par des plantations industrielles de monoculture de palmier à huile, réaffirmons notre soutien à toutes les communautés brimées par la politique du plus fort et à défendre leurs droits fonciers comme peuples indigènes et communautés de paysans ; nous réaffirmons notre engagement à demander à tous les gouvernants de nos pays de ratifier et respecter les déclarations et toutes les lois internationales pour protéger les droits des communautés et des peuples indigènes.

Nous, membres de communautés affectées par des plantations industrielles de monoculture de palmier à huile, réaffirmons notre soutien à toutes les communautés brimées par la politique du plus fort et à défendre leurs droits fonciers comme peuples indigènes et communautés de paysans ; nous réaffirmons notre engagement à demander à tous les gouvernants de nos pays de ratifier et respecter les déclarations et toutes les lois internationales pour protéger les droits des communautés et des peuples indigènes.

Un activiste camerounais menacé d’emprisonnement pour s’être attaqué à un accapareur de terres de Wall Street

L’activiste Nasako Besingi raconte comment il a été battu, arrêté et assigné en justice pour avoir soutenu des villageois camerounais qui défendaient leurs terres contre le fonds de couverture américain Herakles Capital.

L’activiste Nasako Besingi raconte comment il a été battu, arrêté et assigné en justice pour avoir soutenu des villageois camerounais qui défendaient leurs terres contre le fonds de couverture américain Herakles Capital.

Qui est derrière Senhuile-Senethanol ?

Conclusions d'une enquête sur un accaparement de terres au Sénégal. Un investissement étranger controversé visant à produire des agrocarburants pour l'Europe sur 20 000 hectares de terres agricoles au Sénégal a suscité de violents affrontements entre paysans et forces de l’ordre. On s’inquiète également de plus en plus, au Sénégal, d’éventuels liens entre ce projet et des délits financiers, plus précisément du blanchiment d'argent.  

Conclusions d'une enquête sur un accaparement de terres au Sénégal. Un investissement étranger controversé visant à produire des agrocarburants pour l'Europe sur 20 000 hectares de terres agricoles au Sénégal a suscité de violents affrontements entre paysans et forces de l’ordre. On s’inquiète également de plus en plus, au Sénégal, d’éventuels liens entre ce projet et des délits financiers, plus précisément du blanchiment d'argent.  

Communiqué de presse : Sommet climatique – les paysans refusent de devenir des marchands de carbone

Les paysans et les paysannes produisent de la nourriture, et non pas du carbone. Et pourtant, si certains des gouvernements et des lobbies qui vont négocier à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique le 11 à 22 novembre à Varsovie parviennent à leurs fins, la terre agricole pourrait sous peu être considérée comme un puits de carbone dont les entreprises polluantes pourront acheter des parts pour compenser leurs émissions nocives.

Les paysans et les paysannes produisent de la nourriture, et non pas du carbone. Et pourtant, si certains des gouvernements et des lobbies qui vont négocier à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique le 11 à 22 novembre à Varsovie parviennent à leurs fins, la terre agricole pourrait sous peu être considérée comme un puits de carbone dont les entreprises polluantes pourront acheter des parts pour compenser leurs émissions nocives.

Déclaration de Yvapuruvu – lois sur les semences: refusons la dépossession

Les semences sont l'oeuvre des peuples, elles font partie de leur histoire. Elles ont été cultivées grâce au travail, à la créativité, à l'expérimentation et à l'attention collective. Au fil du temps, elles ont aussi façonné les peuples, leur permettant de s'alimenter de manières très diverses, de cultiver la terre, de partager, de développer leurs manières d'appréhender le monde. Elles sont donc intimement liées à des principes communautaires, à des responsabilités, des droits et des devoirs. Les semences nous imposent des responsabilités qui commencent avant même que nous n'ayions le droit de les utiliser.

Les semences sont l'oeuvre des peuples, elles font partie de leur histoire. Elles ont été cultivées grâce au travail, à la créativité, à l'expérimentation et à l'attention collective. Au fil du temps, elles ont aussi façonné les peuples, leur permettant de s'alimenter de manières très diverses, de cultiver la terre, de partager, de développer leurs manières d'appréhender le monde. Elles sont donc intimement liées à des principes communautaires, à des responsabilités, des droits et des devoirs. Les semences nous imposent des responsabilités qui commencent avant même que nous n'ayions le droit de les utiliser.

Lois sur les semences en Amérique latine : une offensive qui se poursuit et une résistance qui s'intensifie et se multiplie

Les tentatives des grandes sociétés d'agrobusiness d'imposer la privatisation des semences continuent d'être déployées partout sur la planète. Derrière leurs tentatives, elles poursuivent un objectif clair : s'approprier un monopole sur les semences et rendre illégale la pratique historique et millénaire de conserver et de reproduire les semences. L'Amérique latine n'est pas à l'abri de ces attaques.

Les tentatives des grandes sociétés d'agrobusiness d'imposer la privatisation des semences continuent d'être déployées partout sur la planète. Derrière leurs tentatives, elles poursuivent un objectif clair : s'approprier un monopole sur les semences et rendre illégale la pratique historique et millénaire de conserver et de reproduire les semences. L'Amérique latine n'est pas à l'abri de ces attaques.

Communiqué de presse : Encore un rapport de l'ONU qui appelle au soutien de l’agriculture paysanne et de l’agroécologie – c’est le moment d’agir !

De plus en plus d’indices prouvent que le système alimentaire industriel est non seulement incapable de nourrir la planète, mais aussi que certaines des crises sociales et environnementales mondiales les plus urgentes lui incombent. Nous invitons la communauté internationale à nous rejoindre dans la lutte pour la souveraineté, à contester la mainmise des grandes entreprises sur notre système alimentaire, et à soutenir l’alimentation mondiale par les paysans et autres petits producteurs alimentaires.

De plus en plus d’indices prouvent que le système alimentaire industriel est non seulement incapable de nourrir la planète, mais aussi que certaines des crises sociales et environnementales mondiales les plus urgentes lui incombent. Nous invitons la communauté internationale à nous rejoindre dans la lutte pour la souveraineté, à contester la mainmise des grandes entreprises sur notre système alimentaire, et à soutenir l’alimentation mondiale par les paysans et autres petits producteurs alimentaires.

Soulèvement des agriculteurs colombiens : les semences sous les feux de l’actualité

Le 19 août, les organisations paysannes colombiennes ont lancé une grève nationale massive. Elles ont bloqué les routes, déversé du lait sur les voitures et pratiquement stoppé la production alimentaire à destination des villes. Le problème ? Les moyens d'existence de ces agriculteurs sont radicalement remis en cause par les politiques du gouvernement.

Le 19 août, les organisations paysannes colombiennes ont lancé une grève nationale massive. Elles ont bloqué les routes, déversé du lait sur les voitures et pratiquement stoppé la production alimentaire à destination des villes. Le problème ? Les moyens d'existence de ces agriculteurs sont radicalement remis en cause par les politiques du gouvernement.

La République unie du soja, version 2.0

En 2003, la société Syngenta a publié une annonce sur ses services dans les suppléments ruraux des quotidiens argentins Clarín et La Nación dans laquelle elle baptisait « République unie du soja » des territoires du Cône sud — situés au Brésil, en Argentine, en Uruguay, au Paraguay et en Bolivie — où l'on semait le soja. À partir de ce moment, cette déclaration explicite de néocolonialisme est devenue une « marque de fabrique » du projet que les sociétés mettaient en œuvre.

En 2003, la société Syngenta a publié une annonce sur ses services dans les suppléments ruraux des quotidiens argentins Clarín et La Nación dans laquelle elle baptisait « République unie du soja » des territoires du Cône sud — situés au Brésil, en Argentine, en Uruguay, au Paraguay et en Bolivie — où l'on semait le soja. À partir de ce moment, cette déclaration explicite de néocolonialisme est devenue une « marque de fabrique » du projet que les sociétés mettaient en œuvre.

Communiqué de presse : Mettons fin à l'intimidation des opposants au projet d'huile de palme en Sierra Leone

Plusieurs organisations accusent les magnats européens Vincent Bolloré et Hubert Fabri de recourir à l'intimidation pour museler l'opposition locale à l'accaparement des terres africaines.

Plusieurs organisations accusent les magnats européens Vincent Bolloré et Hubert Fabri de recourir à l'intimidation pour museler l'opposition locale à l'accaparement des terres africaines.

Ne touchez pas à notre maïs! Résistance aux OGM au Mexique

Une vaste mobilisation des étudiants, des paysans, des réseaux autochtones, de scientifiques engagés et d’organisations environnementales nationales et internationales a réussi pour l’instant à arrêter l'invasion  du maïs transgénique au Mexique, berceau de l'une des quatre principales cultures de l'humanité.

Une vaste mobilisation des étudiants, des paysans, des réseaux autochtones, de scientifiques engagés et d’organisations environnementales nationales et internationales a réussi pour l’instant à arrêter l'invasion  du maïs transgénique au Mexique, berceau de l'une des quatre principales cultures de l'humanité.

Les transgéniques : 20 ans à alimenter ou à leurrer la planète?

Généreusement entretenus par l’industrie des OGM, les mythes sur les soi-disant bénéfices des cultures transgéniques persistent. On peut résumer à cinq les mensonges que cette industrie répand : que les transgéniques alimentent la planète, qu’ils sont plus productifs, qu’ils permettront d’éliminer l’utilisation des produits agrochimiques, qu’ils coexistent harmonieusement avec les autres cultures et qu’ils sont parfaitement inoffensifs pour l’environnement et la santé. C’est facile de dévoiler ces mensonges...

Généreusement entretenus par l’industrie des OGM, les mythes sur les soi-disant bénéfices des cultures transgéniques persistent. On peut résumer à cinq les mensonges que cette industrie répand : que les transgéniques alimentent la planète, qu’ils sont plus productifs, qu’ils permettront d’éliminer l’utilisation des produits agrochimiques, qu’ils coexistent harmonieusement avec les autres cultures et qu’ils sont parfaitement inoffensifs pour l’environnement et la santé. C’est facile de dévoiler ces mensonges...

Accès aux ressources génétiques en Afrique: cas du Bénin et Burkina Faso

L'Afrique -- et surtout les pays en voie de développement -- présentent une richesse en biodiversité. Ils sont donc au cœur de la question de l'accès et du partage des avantages liés aux ressources génétiques. En général, ces ressources génétiques sont exploitées par les chercheurs aussi bien nationaux qu'étrangers sous l'impulsion des multinationales, sans aucun mécanisme de partage des avantages.

L'Afrique -- et surtout les pays en voie de développement -- présentent une richesse en biodiversité. Ils sont donc au cœur de la question de l'accès et du partage des avantages liés aux ressources génétiques. En général, ces ressources génétiques sont exploitées par les chercheurs aussi bien nationaux qu'étrangers sous l'impulsion des multinationales, sans aucun mécanisme de partage des avantages.

Karuturi, coupable de fraude fiscale

Le gouvernement kenyan a déclaré Karuturi Global Ltd, le plus important producteur mondial de roses coupées, coupable de fraude fiscale. C'est la première fois qu'un gouvernement africain a traduit une importante société multinationale en justice pour une manipulation des prix de transfert par le biais d'une procédure entièrement publique.

Le gouvernement kenyan a déclaré Karuturi Global Ltd, le plus important producteur mondial de roses coupées, coupable de fraude fiscale. C'est la première fois qu'un gouvernement africain a traduit une importante société multinationale en justice pour une manipulation des prix de transfert par le biais d'une procédure entièrement publique.

Il faut arrêter d’accaparer les terres pour produire des biocarburants

Dans plusieurs pays, notamment la Colombie, la Sierra Leone et l’Indonésie, la production de biocarburants est à l’origine de l’expulsion de communautés agricoles et forestières de leurs terres et constitue une menace pour leur gagne-pain et leur sécurité alimentaire. Au cours de la dernière décennie, demande a poussé à l’accaparement d’environ 17 millions d’hectares de terres au détriment des populations locales. Entre-temps, les biocarburants ne parviennent pas à produire les réductions de gaz à effet de serre escomptées, alors que certains d’entre eux ont même une empreinte carbone pire que celle des combustibles fossiles classiques. Il est tout simplement irresponsable d’accaparer de précieuses terres agricoles pour la production de biocarburants pour les autos. D’autant plus que ces terres appartiennent souvent à des communautés rurales dont les systèmes de production alimentaire constituent des modèles pour combattre la crise environnementale causée par l’économie des combustibles fossiles.

Dans plusieurs pays, notamment la Colombie, la Sierra Leone et l’Indonésie, la production de biocarburants est à l’origine de l’expulsion de communautés agricoles et forestières de leurs terres et constitue une menace pour leur gagne-pain et leur sécurité alimentaire. Au cours de la dernière décennie, demande a poussé à l’accaparement d’environ 17 millions d’hectares de terres au détriment des populations locales. Entre-temps, les biocarburants ne parviennent pas à produire les réductions de gaz à effet de serre escomptées, alors que certains d’entre eux ont même une empreinte carbone pire que celle des combustibles fossiles classiques. Il est tout simplement irresponsable d’accaparer de précieuses terres agricoles pour la production de biocarburants pour les autos. D’autant plus que ces terres appartiennent souvent à des communautés rurales dont les systèmes de production alimentaire constituent des modèles pour combattre la crise environnementale causée par l’économie des combustibles fossiles.