Infographie : Non aux lois semencières qui criminalisent les paysans & défendons les semence paysannes

Les semences paysannes sont attaquées de toutes parts. Sous la pression des grandes entreprises, les législations de nombreux pays posent des obstacles à ce que les paysans et les paysannes peuvent faire de leurs propres semences et des semences qu'ils achètent. La conservation et la réutilisation des semences, une pratique millénaire à la base de l'agriculture devient une activité criminelle. Que peut on faire ?

Les semences paysannes sont attaquées de toutes parts. Sous la pression des grandes entreprises, les législations de nombreux pays posent des obstacles à ce que les paysans et les paysannes peuvent faire de leurs propres semences et des semences qu'ils achètent. La conservation et la réutilisation des semences, une pratique millénaire à la base de l'agriculture devient une activité criminelle. Que peut on faire ?

Réformes structurelles, accords de libre-échange et guerre contre la subsistance

Au cours de vingt ateliers, cinq préaudiences, une audience finale et une audience complémentaire de la section mexicaine du TPP, plusieurs communautés et organisations ont méthodiquement relevé le caractère généralisé et systématique de l’attaque contre la paysannerie et la production indépendante d’aliments. Le présent texte présente le cas mexicain pour que d’autres pays du monde voient de première main les effets de la subordination implicite dans les accords de libre-échange.

Au cours de vingt ateliers, cinq préaudiences, une audience finale et une audience complémentaire de la section mexicaine du TPP, plusieurs communautés et organisations ont méthodiquement relevé le caractère généralisé et systématique de l’attaque contre la paysannerie et la production indépendante d’aliments. Le présent texte présente le cas mexicain pour que d’autres pays du monde voient de première main les effets de la subordination implicite dans les accords de libre-échange.

Dominion Farms accapare des terres au Nigeria

Des agriculteurs de l'État de Taraba refusent de céder leurs terres à un énorme projet de riziculture soutenu par le G8

Des agriculteurs de l'État de Taraba refusent de céder leurs terres à un énorme projet de riziculture soutenu par le G8

Remise en cause des lois foncières et semencières : qui tire les ficelles des changements en Afrique ?

Le lobby qui cherche à industrialiser la production alimentaire en Afrique modifie aussi la législation semencière et foncière pour qu'elle serve les intérêts de l'industrie agroalimentaire. L'objectif final est de transformer ce qui a longtemps été considéré comme un bien commun en Afrique en une marchandise commercialisable que le secteur privé peut contrôler et dont il peut retirer des profits, au détriment des petits agriculteurs et des communautés.

Le lobby qui cherche à industrialiser la production alimentaire en Afrique modifie aussi la législation semencière et foncière pour qu'elle serve les intérêts de l'industrie agroalimentaire. L'objectif final est de transformer ce qui a longtemps été considéré comme un bien commun en Afrique en une marchandise commercialisable que le secteur privé peut contrôler et dont il peut retirer des profits, au détriment des petits agriculteurs et des communautés.

GRAIN en 2013 : un aperçu de nos activités

De l’Indonésie au Mexique, en passant par le Bénin, l’équipe de GRAIN travaille en plusieurs langues dans divers fuseaux horaires, en suivant ce qui se passe au niveau mondial et sur le terrain, et en partageant les informations obtenues avec ses partenaires, les décideurs et le public.

De l’Indonésie au Mexique, en passant par le Bénin, l’équipe de GRAIN travaille en plusieurs langues dans divers fuseaux horaires, en suivant ce qui se passe au niveau mondial et sur le terrain, et en partageant les informations obtenues avec ses partenaires, les décideurs et le public.

Souveraineté alimentaire : 5 étapes pour refroidir la planète et nourrir sa population

La Vía Campesina et GRAIN expliquent comment une redistribution mondiale des terres aux petits producteurs et aux communautés autochtones, associée à des politiques de soutien des marchés locaux et d’une agriculture écologique, peut réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre en l’espace de quelques décennies, réduire largement la déforestation et satisfaire les besoins alimentaires d’une population toujours plus importante.

La Vía Campesina et GRAIN expliquent comment une redistribution mondiale des terres aux petits producteurs et aux communautés autochtones, associée à des politiques de soutien des marchés locaux et d’une agriculture écologique, peut réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre en l’espace de quelques décennies, réduire largement la déforestation et satisfaire les besoins alimentaires d’une population toujours plus importante.

La solution au changement climatique passe par nos terres

Notre meilleur espoir pour faire face au changement climatique et nourrir la population croissante de la planète est d'engager un effort mondial visant à donner aux petits agriculteurs et aux communautés autochtones un contrôle sur les terres.

Notre meilleur espoir pour faire face au changement climatique et nourrir la population croissante de la planète est d'engager un effort mondial visant à donner aux petits agriculteurs et aux communautés autochtones un contrôle sur les terres.

Les accords commerciaux criminalisent les semences de ferme

La pratique de conserver les semences d’une saison à l’autre est transformée en délit, pour permettre à une demi-douzaine de grandes multinationales de faire des semences une propriété privée et d’en tirer de l’argent. GRAIN présente un set de données actualisé qui illustre comment les accords de soi-disant libre-échange sont en train de privatiser les semences dans le monde entier.

La pratique de conserver les semences d’une saison à l’autre est transformée en délit, pour permettre à une demi-douzaine de grandes multinationales de faire des semences une propriété privée et d’en tirer de l’argent. GRAIN présente un set de données actualisé qui illustre comment les accords de soi-disant libre-échange sont en train de privatiser les semences dans le monde entier.

La grande braderie de la souveraineté alimentaire : en Asie, les supermarchés affaiblissent le contrôle des populations sur leur nourriture et leur agriculture

Cependant, au cours de la dernière décennie, les entreprises agroalimentaires ont accaparé une tranche de plus en plus importante du gâteau, avec des implications importantes pour la totalité de la filière alimentaire. Les grandes enseignes se développent plus rapidement en Asie que n'importe où ailleurs sur la planète. Et, au fur et à mesure que les supermarchés et leurs chaînes d'approvisionnement se développent, ils captent les revenus des paysans et des petits producteurs et négociants de produits alimentaires.

Cependant, au cours de la dernière décennie, les entreprises agroalimentaires ont accaparé une tranche de plus en plus importante du gâteau, avec des implications importantes pour la totalité de la filière alimentaire. Les grandes enseignes se développent plus rapidement en Asie que n'importe où ailleurs sur la planète. Et, au fur et à mesure que les supermarchés et leurs chaînes d'approvisionnement se développent, ils captent les revenus des paysans et des petits producteurs et négociants de produits alimentaires.

Les belles histoires de l’agriculture familiale

Au cours des 50 dernières années, quatre cultures industrielles, le soja, le palmier à huile, le colza et la canne à sucre, se sont emparés de 140 millions d’hectares, un chiffre absolument stupéfiant. Et cette tendance s’accélère.

Au cours des 50 dernières années, quatre cultures industrielles, le soja, le palmier à huile, le colza et la canne à sucre, se sont emparés de 140 millions d’hectares, un chiffre absolument stupéfiant. Et cette tendance s’accélère.

Comment la Fondation Gates dépense-t-elle son argent pour nourrir le monde?

Depuis que la Fondation Bill et Melinda Gates a ajouté la formule « nourrir le monde » à ses objectifs, il y a près d'une décennie, elle a consacré la somme impressionnante de trois milliards de dollars à des projets agricoles, en grande partie pour améliorer l'agriculture en Afrique. Mais GRAIN a analysé les archives des subventions de la Fondation pour l'agriculture au cours de la dernière décennie et les conclusions auxquelles il est parvenu donnent à réfléchir.

Depuis que la Fondation Bill et Melinda Gates a ajouté la formule « nourrir le monde » à ses objectifs, il y a près d'une décennie, elle a consacré la somme impressionnante de trois milliards de dollars à des projets agricoles, en grande partie pour améliorer l'agriculture en Afrique. Mais GRAIN a analysé les archives des subventions de la Fondation pour l'agriculture au cours de la dernière décennie et les conclusions auxquelles il est parvenu donnent à réfléchir.

Communiqué de presse : Karuturi poursuit son déclin

Karuturi Global Ltd, la multinationale indienne qui s'était fait un nom dans le secteur des fleurs coupées au niveau mondial et a récemment acquis plus de 300 000 ha en Éthiopie pour produire des denrées alimentaires à destination des marchés étrangers, poursuit son déclin douloureux et généralisé.

Karuturi Global Ltd, la multinationale indienne qui s'était fait un nom dans le secteur des fleurs coupées au niveau mondial et a récemment acquis plus de 300 000 ha en Éthiopie pour produire des denrées alimentaires à destination des marchés étrangers, poursuit son déclin douloureux et généralisé.

Comment nourrir le « 1 % »

L’irruption dans l’agrobusiness d’un milliardaire indien de l’informatique donne une image inquiétante du rôle actuel de la finance dans l’agriculture.

L’irruption dans l’agrobusiness d’un milliardaire indien de l’informatique donne une image inquiétante du rôle actuel de la finance dans l’agriculture.

Planète huile de palme : Les paysans paient le prix fort pour l'huile végétale bon marché

La demande en huile de palme est insatiable. La consommation a augmenté d'environ 1,5 million de tonnes par an depuis le milieu des années 1980, et elle est passée de quelques millions de tonnes à plus de 50 millions aujourd'hui. L'huile de palme représente désormais plus de la moitié de la consommation mondiale totale des huiles et des graisses.

La demande en huile de palme est insatiable. La consommation a augmenté d'environ 1,5 million de tonnes par an depuis le milieu des années 1980, et elle est passée de quelques millions de tonnes à plus de 50 millions aujourd'hui. L'huile de palme représente désormais plus de la moitié de la consommation mondiale totale des huiles et des graisses.