Plafonnement de la propriété foncière : brider les accapareurs de terres ou museler le débat ?

Les gouvernements d'un certain nombre de pays ont essayé de répondre aux problèmes d'accaparement des terres en fermant les frontières aux investisseurs étrangers. Ces restrictions sont-elles efficaces ? Pas vraiment, estime GRAIN. Elles donnent l'impression que des mesures sont prises au plus haut niveau et elles font appel à des sentiments nationalistes ou souverainistes. Mais il s'agit d'approches très restrictives par rapport à un problème complexe et recèlent souvent de nombreux échappatoires et moyens détournés.

Les gouvernements d'un certain nombre de pays ont essayé de répondre aux problèmes d'accaparement des terres en fermant les frontières aux investisseurs étrangers. Ces restrictions sont-elles efficaces ? Pas vraiment, estime GRAIN. Elles donnent l'impression que des mesures sont prises au plus haut niveau et elles font appel à des sentiments nationalistes ou souverainistes. Mais il s'agit d'approches très restrictives par rapport à un problème complexe et recèlent souvent de nombreux échappatoires et moyens détournés.

Au Mozambique, un méga projet menace de déplacer des millions de paysans

Le gouvernement et le secteur privé brésiliens collaborent avec le Japon pour lancer un vaste projet agroalimentaire dans le nord du Mozambique. Le projet, qui porte le nom de ProSavana, doit mettre 14 millions d’hectares à la disposition de l’agrobusiness brésilienne : l’objectif est de produire du soja, du maïs et d’autres denrées agricoles qui seront exportées par des multinationales japonaises. Cette région du Mozambique, connue sous le nom de Couloir de Nacala, est peuplée de millions de familles paysannes qui risquent de perdre leurs terres au cours de la mise en œuvre de ce projet.

Le gouvernement et le secteur privé brésiliens collaborent avec le Japon pour lancer un vaste projet agroalimentaire dans le nord du Mozambique. Le projet, qui porte le nom de ProSavana, doit mettre 14 millions d’hectares à la disposition de l’agrobusiness brésilienne : l’objectif est de produire du soja, du maïs et d’autres denrées agricoles qui seront exportées par des multinationales japonaises. Cette région du Mozambique, connue sous le nom de Couloir de Nacala, est peuplée de millions de familles paysannes qui risquent de perdre leurs terres au cours de la mise en œuvre de ce projet.

Alerte ! Avalanche transgénique au Mexique

Le Mexique est un centre d’origine et de diversification du maïs, l'un des quatre aliments de base de la planète. S’attaquer à cette céréale et aux peuples qui l’ont cultivée pendant des millénaires porte atteinte aux stratégies les plus anciennes et les plus prometteuses pour l’avenir de l’humanité. Cette attaque deviendra une avalanche si, au Mexique, la demande de plantation commerciale de maïs transgénique sur environ 2,4 millions d’hectares, est approuvée — cette décision pourrait être prise à tout moment. Le présent texte résume la situation et cherche à lier la résistance mexicaine et les luttes menées au Costa Rica, au Honduras, en Équateur, en Colombie, en Bolivie, au Chili, en Argentine et au Paraguay pour sonner l’alarme face à la menace qui plane sur l’alimentation, l’agriculture et la biodiversité.

Le Mexique est un centre d’origine et de diversification du maïs, l'un des quatre aliments de base de la planète. S’attaquer à cette céréale et aux peuples qui l’ont cultivée pendant des millénaires porte atteinte aux stratégies les plus anciennes et les plus prometteuses pour l’avenir de l’humanité. Cette attaque deviendra une avalanche si, au Mexique, la demande de plantation commerciale de maïs transgénique sur environ 2,4 millions d’hectares, est approuvée — cette décision pourrait être prise à tout moment. Le présent texte résume la situation et cherche à lier la résistance mexicaine et les luttes menées au Costa Rica, au Honduras, en Équateur, en Colombie, en Bolivie, au Chili, en Argentine et au Paraguay pour sonner l’alarme face à la menace qui plane sur l’alimentation, l’agriculture et la biodiversité.

Diaporama : Qui est derrière l’accaparement des terres ?

Un nombre restreint de personnes prend possession d’une proportion toujours plus grande des terres agricoles du monde et des ressources en eau qui vont avec. Et le reste de l’humanité se retrouve lésé, voire totalement dépossédé. Tandis que le monde s’enfonce toujours plus profondément dans la crise alimentaire, ces nouveaux seigneurs de la terre ont tout pouvoir pour décider qui a le droit - ou non - de manger ; ce sont eux aussi qui décident ceux qui vont pouvoir profiter du système alimentaire et ceux qui ne lui survivront pas. Pour soulever un coin du voile, GRAIN a réalisé un diaporama qui expose quelques-uns des investisseurs les plus actifs dans l’accaparement des terres agricoles et ceux qui les soutiennent.

Un nombre restreint de personnes prend possession d’une proportion toujours plus grande des terres agricoles du monde et des ressources en eau qui vont avec. Et le reste de l’humanité se retrouve lésé, voire totalement dépossédé. Tandis que le monde s’enfonce toujours plus profondément dans la crise alimentaire, ces nouveaux seigneurs de la terre ont tout pouvoir pour décider qui a le droit - ou non - de manger ; ce sont eux aussi qui décident ceux qui vont pouvoir profiter du système alimentaire et ceux qui ne lui survivront pas. Pour soulever un coin du voile, GRAIN a réalisé un diaporama qui expose quelques-uns des investisseurs les plus actifs dans l’accaparement des terres agricoles et ceux qui les soutiennent.

"Hold-up sur l’alimentation" : un nouveau livre de GRAIN

GRAIN est heureux d’annoncer la parution de son nouveau livre "Hold-up sur l’alimentation : comment les sociétés transnationales contrôlent l’alimentation du monde, font main basse sur les terres et détraquent le climat", qui vient d’être publié avec le CETIM.

GRAIN est heureux d’annoncer la parution de son nouveau livre "Hold-up sur l’alimentation : comment les sociétés transnationales contrôlent l’alimentation du monde, font main basse sur les terres et détraquent le climat", qui vient d’être publié avec le CETIM.

Pourquoi la FAO et la BERD promeuvent-elles la destruction de l'agriculture paysanne et familiale?

Des organisations sociales se disent choquées et offensées par un article du Journal de Wall Street  écrit par le Directeur Général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et le Président de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement appelant les gouvernements et sociétés à adopter le secteur privé comme moteur principal de la production alimentaire globale. Dans une déclaration conjointe, les groupes attirent l'attention sur le fait que la FAO abandonne sa mission et mette de l'avant l'accaparement des terres ainsi que la destruction de l'agriculture paysanne par les industries agroalimentaires.

Des organisations sociales se disent choquées et offensées par un article du Journal de Wall Street  écrit par le Directeur Général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et le Président de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement appelant les gouvernements et sociétés à adopter le secteur privé comme moteur principal de la production alimentaire globale. Dans une déclaration conjointe, les groupes attirent l'attention sur le fait que la FAO abandonne sa mission et mette de l'avant l'accaparement des terres ainsi que la destruction de l'agriculture paysanne par les industries agroalimentaires.

Un investissement agricole responsable ? Les efforts actuels visant à réglementer les accaparements de terres ne font qu’empirer la situation

À l’initiative de la Banque mondiale ou de fonds de pension, des efforts sont actuellement déployés pour réglementer les accaparements de terres à travers la création de codes et de normes. L’idée est d’établir une distinction entre les transactions foncières qui respectent certains critères et peuvent justifier d’être appelées « investissements » et celles qui ne les respectent pas et peuvent continuer à être stigmatisées et qualifiées d’« accaparements » de terres. Jusqu’à maintenant, ces tentatives étaient essentiellement le fait des institutions internationales. Maintenant, le secteur privé s’engage sérieusement à définir ses propres règles du jeu. Dans les deux cas, il en résulte une autoréglementation volontaire, qui n’est pas efficace, pas fiable, et n’apporte aucune solution à l’injustice fondamentale de ces transactions. Plutôt que d’aider les élites de la finance et des grandes entreprises à « investir de façon responsable » dans les terres agricoles, nous devons les amener à arrêter et à retirer leurs investissements. Ce n’est qu’à cette condition qu’une solution pourra être apportée à la question très différente du soutien aux petits producteurs ruraux dans leurs propres territoires et leurs propres communautés, car les deux stratégies sont contradictoires. Dans cet article, GRAIN fait un bref tour d’horizon de l’actualité.

À l’initiative de la Banque mondiale ou de fonds de pension, des efforts sont actuellement déployés pour réglementer les accaparements de terres à travers la création de codes et de normes. L’idée est d’établir une distinction entre les transactions foncières qui respectent certains critères et peuvent justifier d’être appelées « investissements » et celles qui ne les respectent pas et peuvent continuer à être stigmatisées et qualifiées d’« accaparements » de terres. Jusqu’à maintenant, ces tentatives étaient essentiellement le fait des institutions internationales. Maintenant, le secteur privé s’engage sérieusement à définir ses propres règles du jeu. Dans les deux cas, il en résulte une autoréglementation volontaire, qui n’est pas efficace, pas fiable, et n’apporte aucune solution à l’injustice fondamentale de ces transactions. Plutôt que d’aider les élites de la finance et des grandes entreprises à « investir de façon responsable » dans les terres agricoles, nous devons les amener à arrêter et à retirer leurs investissements. Ce n’est qu’à cette condition qu’une solution pourra être apportée à la question très différente du soutien aux petits producteurs ruraux dans leurs propres territoires et leurs propres communautés, car les deux stratégies sont contradictoires. Dans cet article, GRAIN fait un bref tour d’horizon de l’actualité.

Ruée vers l’or bleu en Afrique : Derrière chaque accaparement de terres, un accaparement de l’eau

Derrière la recherche frénétique de terres qui se déroule actuellement en Afrique se développe une lutte mondiale pour une ressource qui apparaît de plus en plus comme plus précieuse que l'or ou le pétrole : l'eau. Sans eau, pas de production alimentaire. En Afrique, une personne sur trois souffre pénurie d’eau et le changement climatique va encore aggraver les choses. Les savoirs locaux sur les systèmes extrêmement sophistiqués de gestion de l’eau en Afrique pourraient contribuer à résoudre la crise qui se développe, mais ce sont justement ces systèmes qui sont actuellement détruits par un accaparement des terres à grande échelle au prétexte que sur ce continent l’eau est abondante, sous-utilisée et prête à être exploitée pour une agriculture tournée vers l’exportation.

Derrière la recherche frénétique de terres qui se déroule actuellement en Afrique se développe une lutte mondiale pour une ressource qui apparaît de plus en plus comme plus précieuse que l'or ou le pétrole : l'eau. Sans eau, pas de production alimentaire. En Afrique, une personne sur trois souffre pénurie d’eau et le changement climatique va encore aggraver les choses. Les savoirs locaux sur les systèmes extrêmement sophistiqués de gestion de l’eau en Afrique pourraient contribuer à résoudre la crise qui se développe, mais ce sont justement ces systèmes qui sont actuellement détruits par un accaparement des terres à grande échelle au prétexte que sur ce continent l’eau est abondante, sous-utilisée et prête à être exploitée pour une agriculture tournée vers l’exportation.

Accaparement des terres et souverainete alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre

Dans plusieurs pays africains, selon une tradition multiséculaire, « La terre ne se vend pas ». L’accaparement des terres apparait alors comme un phénomène brutal qui remet en cause les pratiques ancestrales traditionnelles, hypothèque l’avenir des générations futures et sape les bases de la souveraineté alimentaire. Lors d’un atelier organisé par Synergie Paysanne, GRAIN et le Réseau Africain pour le Droit à l’Alimentation, avec le soutien de Pain pour le Prochain, à Ouidah, au Bénin, du 7 au 9 février 2012, plus d’une trentaine de participants représentant des organisations paysannes et des associations actives sur les questions d’accaparement des terres en Afrique de l’Ouest et du Centre ont échangé leurs expériences et approfondi cette question. Cet article de GRAIN fait le point sur la problématique et les discussions.  

Dans plusieurs pays africains, selon une tradition multiséculaire, « La terre ne se vend pas ». L’accaparement des terres apparait alors comme un phénomène brutal qui remet en cause les pratiques ancestrales traditionnelles, hypothèque l’avenir des générations futures et sape les bases de la souveraineté alimentaire. Lors d’un atelier organisé par Synergie Paysanne, GRAIN et le Réseau Africain pour le Droit à l’Alimentation, avec le soutien de Pain pour le Prochain, à Ouidah, au Bénin, du 7 au 9 février 2012, plus d’une trentaine de participants représentant des organisations paysannes et des associations actives sur les questions d’accaparement des terres en Afrique de l’Ouest et du Centre ont échangé leurs expériences et approfondi cette question. Cet article de GRAIN fait le point sur la problématique et les discussions.  

Qui nourrira la Chine : L’agrobusiness ou les paysans chinois ? Les décisions de Beijing ont des répercussions mondiales

La Chine est actuellement le plus grand marché alimentaire du monde. Ce que mangent les Chinois a des répercussions mondiales, parce que les pratiques de production de la nourriture et sa provenance ont un impact de plus en plus global. Quand la Chine commencé, vers la fin des années 1990, à importer du soja comme fourrage pour soutenir l’expansion de ses fermes industrielles, elle a déclenché dans l’agriculture l’un des changements les plus dramatiques que la Chine et l’Amérique latine aient jamais connu. Aujourd’hui Beijing s’engage sur la même voie avec le maïs, l’autre grande source de fourrage du pays, et les multinationales et les entreprises chinoises se précipitent pour développer et contrôler les centres d’approvisionnement de ce marché potentiellement gigantesque. Les retombées se font déjà sentir dans le monde entier : exode rural en Chine, accaparement des terres en Afrique, inflation alimentaire à Shanghai découlant de la sécheresse aux Etats-Unis. La Chine peut et doit changer de route en soutenant un système d’élevage à petite échelle qui s’appuie sur les ressources locales, plutôt que la production industrielle de viande.

La Chine est actuellement le plus grand marché alimentaire du monde. Ce que mangent les Chinois a des répercussions mondiales, parce que les pratiques de production de la nourriture et sa provenance ont un impact de plus en plus global. Quand la Chine commencé, vers la fin des années 1990, à importer du soja comme fourrage pour soutenir l’expansion de ses fermes industrielles, elle a déclenché dans l’agriculture l’un des changements les plus dramatiques que la Chine et l’Amérique latine aient jamais connu. Aujourd’hui Beijing s’engage sur la même voie avec le maïs, l’autre grande source de fourrage du pays, et les multinationales et les entreprises chinoises se précipitent pour développer et contrôler les centres d’approvisionnement de ce marché potentiellement gigantesque. Les retombées se font déjà sentir dans le monde entier : exode rural en Chine, accaparement des terres en Afrique, inflation alimentaire à Shanghai découlant de la sécheresse aux Etats-Unis. La Chine peut et doit changer de route en soutenant un système d’élevage à petite échelle qui s’appuie sur les ressources locales, plutôt que la production industrielle de viande.

Le sens profond de l’économie verte : approfondissement de la crise climatique et environnementale

Cet article tente de découvrir ce qui se cache derrière les propositions de l’« économie verte ». Il constitue le chapitre d’introduction du Compendium de l’économie verte qui a été rédigé sur la base d’une position commune pour RIO+20 et a fait l’objet d’une publication collective en espagnol par GRAIN, Alianza Biodiversidad, World Rainforest Movement (WRM) et les Amis de la Terre Amérique latine et Caraïbes (ATALC).

Cet article tente de découvrir ce qui se cache derrière les propositions de l’« économie verte ». Il constitue le chapitre d’introduction du Compendium de l’économie verte qui a été rédigé sur la base d’une position commune pour RIO+20 et a fait l’objet d’une publication collective en espagnol par GRAIN, Alianza Biodiversidad, World Rainforest Movement (WRM) et les Amis de la Terre Amérique latine et Caraïbes (ATALC).

L'accaparement de terres: En Amérique latine, il y a effectivement de l’accaparement de terres.

La récente présentation de la FAO sur l'Accaparement de terres en Amérique latine qui souligne qu'à travers tout le continent le phénomène du Land Grabbing n'en est qu'à ses débuts et qu'il se limite seulement à deux grands pays, soit l’Argentine et le Brésil, a mérité une dure réplique de la part des organisations qui ont participé à la III Conférence Spéciale pour la souveraineté alimentaire réalisé à Buenos Aires entre le 22 et le 25 mars. Nous analysons ici les causes du questionnement par rapport à cette présentation et nous exposons les raisons pour lesquelles l'accaparement de terres est un problème extrêmement grave en Amérique latine.

La récente présentation de la FAO sur l'Accaparement de terres en Amérique latine qui souligne qu'à travers tout le continent le phénomène du Land Grabbing n'en est qu'à ses débuts et qu'il se limite seulement à deux grands pays, soit l’Argentine et le Brésil, a mérité une dure réplique de la part des organisations qui ont participé à la III Conférence Spéciale pour la souveraineté alimentaire réalisé à Buenos Aires entre le 22 et le 25 mars. Nous analysons ici les causes du questionnement par rapport à cette présentation et nous exposons les raisons pour lesquelles l'accaparement de terres est un problème extrêmement grave en Amérique latine.

GRAIN publie un tableau de données sur plus de 400 cas d’accaparement des terres dans le monde

GRAIN publie un nouveau jeu de données recensant 416 cas récents d’accaparement à grande échelle. Des investisseurs étrangers acquièrent ces terres pour produire des cultures alimentaires. Les terres concernées couvrent près de 35 millions d’hectares dans 66 pays et fournissent une illustration saisissante de la façon dont l’agrobusiness se répand d’un bout à l’autre de la planète, arrachant la production alimentaire des mains des paysans et des communautés locales.

GRAIN publie un nouveau jeu de données recensant 416 cas récents d’accaparement à grande échelle. Des investisseurs étrangers acquièrent ces terres pour produire des cultures alimentaires. Les terres concernées couvrent près de 35 millions d’hectares dans 66 pays et fournissent une illustration saisissante de la façon dont l’agrobusiness se répand d’un bout à l’autre de la planète, arrachant la production alimentaire des mains des paysans et des communautés locales.

La grande arnaque du lait

Un nouveau rapport de GRAIN met en évidence l'importance du lait pour les moyens de subsistance et la santé des pauvres dans de nombreux pays de l’hémisphère Sud. La plupart des marchés laitiers sont alimentés par des petits vendeurs qui collectent le lait chez des petits agriculteurs et des petits éleveurs. Mais ils sont actuellement menacés par des entreprises laitières comme Nestlé, ou d'autres acteurs comme PepsiCo et Cargill, qui s’efforcent de s’emparer des secteurs laitiers de ces pays, depuis les fermes jusqu’aux marchés. Une bataille sur les produits laitiers est en cours, qui exerce une influence profonde sur l'orientation du système alimentaire mondial et la vie des populations.

Un nouveau rapport de GRAIN met en évidence l'importance du lait pour les moyens de subsistance et la santé des pauvres dans de nombreux pays de l’hémisphère Sud. La plupart des marchés laitiers sont alimentés par des petits vendeurs qui collectent le lait chez des petits agriculteurs et des petits éleveurs. Mais ils sont actuellement menacés par des entreprises laitières comme Nestlé, ou d'autres acteurs comme PepsiCo et Cargill, qui s’efforcent de s’emparer des secteurs laitiers de ces pays, depuis les fermes jusqu’aux marchés. Une bataille sur les produits laitiers est en cours, qui exerce une influence profonde sur l'orientation du système alimentaire mondial et la vie des populations.

Au Parlement suédois, GRAIN en appelle à la fin de l’accaparement des terres

Le 5 décembre 2011, GRAIN a reçu le Right Livelihood Award 2011, souvent appelé le « Prix Nobel Alternatif », au Parlement suédois, à Stockholm. Ce prix a été décerné à GRAIN pour son « travail dans le monde entier visant à protéger les moyens de subsistance et les droits des communautés agricoles, et à dénoncer les achats massifs de terres agricoles dans des pays en développement par des intérêts financiers étrangers. » GRAIN a saisi cette opportunité pour demander la fin immédiate de l'accaparement des terres et une restitution des terres aux communautés locales. Le discours qui suit a été prononcé au Parlement suédois par Henk Hobbelink, coordonnateur de GRAIN, au cours de la cérémonie des prix.

Le 5 décembre 2011, GRAIN a reçu le Right Livelihood Award 2011, souvent appelé le « Prix Nobel Alternatif », au Parlement suédois, à Stockholm. Ce prix a été décerné à GRAIN pour son « travail dans le monde entier visant à protéger les moyens de subsistance et les droits des communautés agricoles, et à dénoncer les achats massifs de terres agricoles dans des pays en développement par des intérêts financiers étrangers. » GRAIN a saisi cette opportunité pour demander la fin immédiate de l'accaparement des terres et une restitution des terres aux communautés locales. Le discours qui suit a été prononcé au Parlement suédois par Henk Hobbelink, coordonnateur de GRAIN, au cours de la cérémonie des prix.