Accaparement des terres, corruption et crime industriel : mise à jour par GRAIN | 17 Oct 2018 Terres L’accaparement des terres est désormais considéré comme un crime contre l’humanité. Mais peu d’accapareurs finissent en prison. Bien au contraire, quand on cherche sur le site spécialisé farmlandgrab.org des informations sur les procès, poursuites, condamnations ou emprisonnements liés aux transactions foncières, ce qu’on trouve principalement, ce sont des histoires de communautés locales accusées d’agissements illicites pour avoir défendu leur propre territoire contre des entreprises toutes-puissantes ! Et pourtant, les liens entre le crime, la corruption et ceux qui effectuent ces transactions de terres agricoles sont bien réels. L’accaparement des terres est désormais considéré comme un crime contre l’humanité. Mais peu d’accapareurs finissent en prison. Bien au contraire, quand on cherche sur le site spécialisé farmlandgrab.org des informations sur les procès, poursuites, condamnations ou emprisonnements liés aux transactions foncières, ce qu’on trouve principalement, ce sont des histoires de communautés locales accusées d’agissements illicites pour avoir défendu leur propre territoire contre des entreprises toutes-puissantes ! Et pourtant, les liens entre le crime, la corruption et ceux qui effectuent ces transactions de terres agricoles sont bien réels.
Harvard dépense un milliard de dollars pour l’acquisition de terres agricoles et les communautés rurales du Brésil en paient le prix, indique un nouveau rapport par GRAIN et Rede Social de Justiça e Direitos Humanos | 6 Sep 2018 Communiqués de presse | Terres Un rapport d’enquête produit par GRAIN et le Réseau brésilien pour la justice sociale et les droits humains (“Rede Social”) montre comment le Fonds de dotation de l’Université Harvard a utilisé une structure corporative opaque pour prendre le contrôle d’une superficie de terres agricoles estimée à 850 000 hectares (ha) à travers cinq continents pendant les 10 dernières années. Le rapport détaille la façon dont les transactions foncières agricoles de Harvard sont liées à divers conflits au sujet de la terre et de l’eau, incluant notamment des cas d’accaparement de terres au Brésil. Un rapport d’enquête produit par GRAIN et le Réseau brésilien pour la justice sociale et les droits humains (“Rede Social”) montre comment le Fonds de dotation de l’Université Harvard a utilisé une structure corporative opaque pour prendre le contrôle d’une superficie de terres agricoles estimée à 850 000 hectares (ha) à travers cinq continents pendant les 10 dernières années. Le rapport détaille la façon dont les transactions foncières agricoles de Harvard sont liées à divers conflits au sujet de la terre et de l’eau, incluant notamment des cas d’accaparement de terres au Brésil.
Un milliard de dollars de Harvard dans un fiasco lié aux terres agricoles par GRAIN et Rede Social de Justiça e Direitos Humanos | 6 Sep 2018 Terres | L’un des principaux acquéreurs de terres agricoles au monde est sur la sellette en raison de conflits fonciers, de destruction de l’environnement et d’investissements à risque. Un nouveau rapport de GRAIN et de Rede Social de Justiça e Direitos Humanos présente, pour la première fois, une analyse exhaustive des investissements controversés de l’Université Harvard dans les terres agricoles au niveau mondial. L’un des principaux acquéreurs de terres agricoles au monde est sur la sellette en raison de conflits fonciers, de destruction de l’environnement et d’investissements à risque. Un nouveau rapport de GRAIN et de Rede Social de Justiça e Direitos Humanos présente, pour la première fois, une analyse exhaustive des investissements controversés de l’Université Harvard dans les terres agricoles au niveau mondial.
L’échec des transactions foncières dans l'agriculture laisse des séquelles de plus en plus désastreuses et pénibles par GRAIN | 11 Jun 2018 Terres L’année 2017 s’est avérée l’une des années les plus mortelles pour les défenseurs des terres. L’année a été assez mauvaise aussi pour plusieurs accapareurs de terres. Un nombre important de grandes transactions concernant des terres agricoles se sont effondrées, s’ajoutant à la liste de plus en plus longue des projets qui ont échoué au cours des dernières années. C’est certes une bonne nouvelle pour les communautés, mais beaucoup d’entre elles se retrouvent aujourd’hui à devoir faire face aux retombées et continuent à se battre pour récupérer leurs terres. L’arrêt des projets peut avoir certains avantages, mais nous devons de toute urgence essayer de chercher des solutions à ce qui se passe quand les projets échouent. L’année 2017 s’est avérée l’une des années les plus mortelles pour les défenseurs des terres. L’année a été assez mauvaise aussi pour plusieurs accapareurs de terres. Un nombre important de grandes transactions concernant des terres agricoles se sont effondrées, s’ajoutant à la liste de plus en plus longue des projets qui ont échoué au cours des dernières années. C’est certes une bonne nouvelle pour les communautés, mais beaucoup d’entre elles se retrouvent aujourd’hui à devoir faire face aux retombées et continuent à se battre pour récupérer leurs terres. L’arrêt des projets peut avoir certains avantages, mais nous devons de toute urgence essayer de chercher des solutions à ce qui se passe quand les projets échouent.
SOCFIN : bénéfices toujours en hausse… sauf pour les communautés locales par Communiqué de presse collectif | 29 Mai 2018 Communiqués de presse | Terres A l’occasion de l’assemblée générale qui se tiendra au Luxembourg ce 30 mai 2018, les associations et ONG en soutien aux luttes des communautés affectées par les activités de SOCFIN font le bilan des problèmes générés et des promesses non-tenues par le groupe agro-industriel multinational spécialisé dans la culture de palmiers à huile et d’hévéa (caoutchouc). A l’occasion de l’assemblée générale qui se tiendra au Luxembourg ce 30 mai 2018, les associations et ONG en soutien aux luttes des communautés affectées par les activités de SOCFIN font le bilan des problèmes générés et des promesses non-tenues par le groupe agro-industriel multinational spécialisé dans la culture de palmiers à huile et d’hévéa (caoutchouc).
Face aux poursuites-bâillons de Bolloré : nous ne nous tairons pas! par Les invités de Mediapart | 24 Jan 2018 France | Luxembourg | accaparement des terres | entreprises | actions | Terres Ce jeudi 25 janvier s’ouvrira un procès contre trois journaux (Mediapart, L’Obs, Le Point) et deux ONG (Sherpa et ReAct), attaqués en diffamation par la holding luxembourgeoise Socfin et sa filiale camerounaise Socapalm, pour des articles relatant les mobilisations de villageois et d’agriculteurs ouest-africains voisins d’exploitations gérées par ces deux sociétés. Celles-ci sont fortement liées au groupe Bolloré, Vincent Bolloré lui-même siégeant au sein de leur conseil d’administration. Ce jeudi 25 janvier s’ouvrira un procès contre trois journaux (Mediapart, L’Obs, Le Point) et deux ONG (Sherpa et ReAct), attaqués en diffamation par la holding luxembourgeoise Socfin et sa filiale camerounaise Socapalm, pour des articles relatant les mobilisations de villageois et d’agriculteurs ouest-africains voisins d’exploitations gérées par ces deux sociétés. Celles-ci sont fortement liées au groupe Bolloré, Vincent Bolloré lui-même siégeant au sein de leur conseil d’administration.
Conflit foncier en Côte d'Ivoire : les communautés se défendent face à SIAT et l'État par IDEF, Eburnie Today, JVE Côte d’Ivoire, GRAIN | 12 Déc 2017 Terres Tout commença un bon matin d’août 2011, quand trois communautés villageoises situées dans le centre-est de la Côte d’Ivoire apprirent qu’une société belge nommée SIAT allait s’installer sur leurs terres. Peu après, un projet d’agrobusiness venait s’installer pour la monoculture d’hévéa sur 11 000 hectares de terres que les communautés n’avaient jamais ni vendues, ni cédées, et que SIAT n’était pas en droit d’exploiter. Tout commença un bon matin d’août 2011, quand trois communautés villageoises situées dans le centre-est de la Côte d’Ivoire apprirent qu’une société belge nommée SIAT allait s’installer sur leurs terres. Peu après, un projet d’agrobusiness venait s’installer pour la monoculture d’hévéa sur 11 000 hectares de terres que les communautés n’avaient jamais ni vendues, ni cédées, et que SIAT n’était pas en droit d’exploiter.
Turono Karuturi ("Au revoir Karuturi" en Anuak) par Anywaa Survival Organisation et GRAIN | 30 Sep 2017 Terres | Communiqués de presse Les militants des droits fonciers du monde entier célèbrent la nouvelle de l'effondrement de l’un des plus grands accapareurs de terres : l'entreprise Indienne Karuturi Global Ltd qui possède 300.000 hectares de terres cultivées en Ethiopie. Le PDG Sai Ramakrishna Karuturi a déclaré qu'il allait apporter la sécurité alimentaire dans la corne de l’Afrique et s’est vanté du fait qu’il allait bientôt rejoindre le rang des plus grands producteurs de denrées alimentaires au monde. Les militants des droits fonciers du monde entier célèbrent la nouvelle de l'effondrement de l’un des plus grands accapareurs de terres : l'entreprise Indienne Karuturi Global Ltd qui possède 300.000 hectares de terres cultivées en Ethiopie. Le PDG Sai Ramakrishna Karuturi a déclaré qu'il allait apporter la sécurité alimentaire dans la corne de l’Afrique et s’est vanté du fait qu’il allait bientôt rejoindre le rang des plus grands producteurs de denrées alimentaires au monde.
GRAINE de désespoir : les communautés perdent leurs terres et leurs sources d’eau dans l’agro-industrie d’OLAM au Gabon par RADD, SEFE, YETHIO, SYNAPARCAM, GRAIN et WRM | 11 Jul 2017 Terres « Dans ces soit disant contrats gagnants-gagnants, j’aimerais bien savoir ce que nous Communautés impactées nous gagnons, au contraire nous perdons et nous sommes même en train de mourir à petit feu » C’est avec ce cri de désespoir que Célestine Ndong décrit la situation amère à Mouilla, Gabon, où le programme GRAINE se déploie depuis quelques années. « Dans ces soit disant contrats gagnants-gagnants, j’aimerais bien savoir ce que nous Communautés impactées nous gagnons, au contraire nous perdons et nous sommes même en train de mourir à petit feu » C’est avec ce cri de désespoir que Célestine Ndong décrit la situation amère à Mouilla, Gabon, où le programme GRAINE se déploie depuis quelques années.
Les actionnaires du groupe Bolloré accueillis avec des poissons pourris par GRAIN et al. | 1 Jun 2017 Communiqués de presse | Terres La multinationale est épinglée par des ONG pour ses parts dans la Socfin, une holding luxembourgeoise qui pollue les rivières, bafoue les droits humains et refuse le dialogue. La colère des sans-terre s’est invitée à l’Assemblée générale des actionnaires du groupe, et Vincent Bolloré s’est cette fois-ci engagé à l’écouter. La multinationale est épinglée par des ONG pour ses parts dans la Socfin, une holding luxembourgeoise qui pollue les rivières, bafoue les droits humains et refuse le dialogue. La colère des sans-terre s’est invitée à l’Assemblée générale des actionnaires du groupe, et Vincent Bolloré s’est cette fois-ci engagé à l’écouter.
Le Forum de Davos 2017 réaffirme une vision de l’avenir de l’agriculture qui est celle des grandes entreprises par GRAIN | 6 Mar 2017 Terres | Entreprises Les grandes entreprises essaient d’assurer leurs bénéfices dans une agriculture mondialisée, porteuse d’enjeux importants. Mais contrairement aux agriculteurs, les entreprises alimentaires et agricoles mondiales disposent de multiples ressources qui leur servent de filet de sécurité face aux risques inhérents à l’agriculture. L’une de ces ressources est le Forum économique mondial (WEF en anglais) dont le rôle est crucial quand il s’agit d’aider les grandes entreprises à maintenir ou à augmenter leurs marges de profits. Les grandes entreprises essaient d’assurer leurs bénéfices dans une agriculture mondialisée, porteuse d’enjeux importants. Mais contrairement aux agriculteurs, les entreprises alimentaires et agricoles mondiales disposent de multiples ressources qui leur servent de filet de sécurité face aux risques inhérents à l’agriculture. L’une de ces ressources est le Forum économique mondial (WEF en anglais) dont le rôle est crucial quand il s’agit d’aider les grandes entreprises à maintenir ou à augmenter leurs marges de profits.
La terre aux femmes qui la travaillent : les luttes en Amérique latine par Claudia Korol | 9 Nov 2016 Terres Le manque d’accès à la terre est l’un des plus gros problèmes des femmes rurales en Amérique latine et dans le monde entier. C’est aussi la cause de bien d’autres problèmes souvent “invisibles” pour la société en général. Les conséquences affectent toutes les femmes, l’humanité dans son ensemble et la planète. Le manque d’accès à la terre est l’un des plus gros problèmes des femmes rurales en Amérique latine et dans le monde entier. C’est aussi la cause de bien d’autres problèmes souvent “invisibles” pour la société en général. Les conséquences affectent toutes les femmes, l’humanité dans son ensemble et la planète.
Des fonds de pension alimentent l’accaparement des terres au Brésil par Rede Social de Justiça e Direitos Humanos, GRAIN, Inter Pares et Solidarity Sweden - Latin America | 3 Nov 2016 Terres | Multimédia Dans le monde entier, des agriculteurs sont privés de leurs terres, de manière souvent violente, et ces terres passent aux mains de grandes sociétés et de spéculateurs qui voient le foncier agricole comme un investissement lucratif. Mais quels sont les mécanismes complexes derrière ces agissements ? Se peut-il que votre propre fonds de pension contribue à l’accaparement des terres dans des pays comme le Brésil ? Cette vidéo vise à faire pression sur les fonds de pension pour les obliger à révéler publiquement le nom et l’emplacement des terres agricoles qu’ils ont acquises de par le monde et à mettre fin à la spéculation sur les terres agricoles Dans le monde entier, des agriculteurs sont privés de leurs terres, de manière souvent violente, et ces terres passent aux mains de grandes sociétés et de spéculateurs qui voient le foncier agricole comme un investissement lucratif. Mais quels sont les mécanismes complexes derrière ces agissements ? Se peut-il que votre propre fonds de pension contribue à l’accaparement des terres dans des pays comme le Brésil ? Cette vidéo vise à faire pression sur les fonds de pension pour les obliger à révéler publiquement le nom et l’emplacement des terres agricoles qu’ils ont acquises de par le monde et à mettre fin à la spéculation sur les terres agricoles
Une entreprise d'huile de palme en RDC soutenue par l'aide au développement est confrontée à des conflits fonciers et des opérations financières suspectes par RIAO-RDC, AEFJN, Entraide et Fraternité, GRAIN, SOS Faim, UMOYA, urgewald, War on Want et WRM | 2 Nov 2016 Terres | Entreprises Des fonds de développement européens et américains financent actuellement l’entreprise d’huile de palme Feronia Inc en dépit des conflits portant sur les terres et les conditions de travail sur ses plantations en République démocratique du Congo (RDC). Des informations récentes posent des questions sur la façon dont l’entreprise agro-alimentaire d’origine canadienne a utilisé des millions de dollars payés par les contribuables à destination de l’aide internationale, laissant à penser qu’il y a eu détournements de fonds à travers des entreprises connectées à un haut responsable politique congolais. Des fonds de développement européens et américains financent actuellement l’entreprise d’huile de palme Feronia Inc en dépit des conflits portant sur les terres et les conditions de travail sur ses plantations en République démocratique du Congo (RDC). Des informations récentes posent des questions sur la façon dont l’entreprise agro-alimentaire d’origine canadienne a utilisé des millions de dollars payés par les contribuables à destination de l’aide internationale, laissant à penser qu’il y a eu détournements de fonds à travers des entreprises connectées à un haut responsable politique congolais.
RDC : des communautés se mobilisent pour se libérer d’un siècle de plantations coloniales de palmiers à huile par RIAO-RDC et GRAIN | 17 Jul 2016 Terres | Entreprises Quand les Européens envahirent l’Afrique centrale et occidentale au dix-neuvième siècle, ils comprirent (de façon très étroite) que la culture des palmiers à huile pouvait être une source de richesses. Ils commencèrent à s’emparer des bosquets de palmiers de la population locale et à arracher les forêts pour y faire des plantations. L’un des pionniers fut le Britannique Lord Leverhulme qui, en semant la terreur chez les habitants, les réduisit en esclavage pour transformer en plantations de vastes étendues de la forêt congolaise. Les plantations de palmiers à huile de son entreprise allaient finir par s’étendre sur l’Afrique centrale et occidentale, puis en Asie du Sud-Est, et poser les bases d’une des plus grandes entreprises alimentaires du monde, la multinationale Unilever. Quand les Européens envahirent l’Afrique centrale et occidentale au dix-neuvième siècle, ils comprirent (de façon très étroite) que la culture des palmiers à huile pouvait être une source de richesses. Ils commencèrent à s’emparer des bosquets de palmiers de la population locale et à arracher les forêts pour y faire des plantations. L’un des pionniers fut le Britannique Lord Leverhulme qui, en semant la terreur chez les habitants, les réduisit en esclavage pour transformer en plantations de vastes étendues de la forêt congolaise. Les plantations de palmiers à huile de son entreprise allaient finir par s’étendre sur l’Afrique centrale et occidentale, puis en Asie du Sud-Est, et poser les bases d’une des plus grandes entreprises alimentaires du monde, la multinationale Unilever.