accaparement des terres

Un exploitant de caoutchouc déloge des fermiers libériens

Infractions au droit foncier, expulsions, violences: Le groupe luxembourgeois Socfin, exploitant des plantations, et ses filiales sont impliqués dans des violations graves des droits humains au Libéria, selon un rapport de l’organisation de développement Pain pour le prochain. Même la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable, tout comme à l’éducation, se sont dégradés dans les villages autour des plantations de caoutchouc. Cet exemple démontre l’opportunité de l’initiative pour des multinationales responsables, actuellement en discussion au Parlement.  

Infractions au droit foncier, expulsions, violences: Le groupe luxembourgeois Socfin, exploitant des plantations, et ses filiales sont impliqués dans des violations graves des droits humains au Libéria, selon un rapport de l’organisation de développement Pain pour le prochain. Même la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable, tout comme à l’éducation, se sont dégradés dans les villages autour des plantations de caoutchouc. Cet exemple démontre l’opportunité de l’initiative pour des multinationales responsables, actuellement en discussion au Parlement.  

Accaparements des terres par les multinationales : les luttes des communautés et la construction de leviers à l'échelle internationale

Le React et le collectif citoyen en France contre l'accaparement des terres vous invitent à échanger avec Emmanuel Elong, porte-parole de synergie nationale des paysans et riverains des plantations du Cameroun (Synaparcam). Présent en France pour témoigner dans le cadre de procès en diffamation que les groupes Bolloré et Socfin intentent à la chaîne de télévision France 2, Mediapart, et les ONG Sherpa et React, Emmanuel Elong exposera la situation autour des six plantations de la Socapalm, filiale camerounaise de Socfin-Bolloré et expliquera les combats des paysans et riverains affectés.

Le React et le collectif citoyen en France contre l'accaparement des terres vous invitent à échanger avec Emmanuel Elong, porte-parole de synergie nationale des paysans et riverains des plantations du Cameroun (Synaparcam). Présent en France pour témoigner dans le cadre de procès en diffamation que les groupes Bolloré et Socfin intentent à la chaîne de télévision France 2, Mediapart, et les ONG Sherpa et React, Emmanuel Elong exposera la situation autour des six plantations de la Socapalm, filiale camerounaise de Socfin-Bolloré et expliquera les combats des paysans et riverains affectés.

Les groupes de la société civile accueillent favorablement la décision d'une banque de développement de donner suite à la plainte déposée par des communautés de la RDC contre une société d’huile de palme

La commission en charge du mécanisme de gestion des plaintes auprès des banques de développement allemandes, néerlandaises et françaises a jugé recevable une plainte déposée par 2 communautés de la République Démocratique du Congo le 5 novembre 2018. Cela signifie que le mécanisme des plaintes va maintenant entamer un processus d’examen préliminaire, avant de lancer le processus de médiation requis par les communautés pour résoudre leur conflit foncier de longue date avec les Plantations et Huileries du Congo (PHC), une filiale de la société canadienne, Feronia Inc.

La commission en charge du mécanisme de gestion des plaintes auprès des banques de développement allemandes, néerlandaises et françaises a jugé recevable une plainte déposée par 2 communautés de la République Démocratique du Congo le 5 novembre 2018. Cela signifie que le mécanisme des plaintes va maintenant entamer un processus d’examen préliminaire, avant de lancer le processus de médiation requis par les communautés pour résoudre leur conflit foncier de longue date avec les Plantations et Huileries du Congo (PHC), une filiale de la société canadienne, Feronia Inc.

Le Brésil et nos fonds de retraite

« Est-ce qu’un homme peut à lui tout seul détruire la planète ? » Tel était le titre d’un récent article du New York Magazine après l’élection, il y a quelques semaines, de Jair Bolsonaro à la présidence du Brésil. Cet article démontre la manière par laquelle le programme agricole de Bolsonaro pour la forêt amazonienne contribuera aux problèmes des changements climatiques de la planète, avec l’équivalent d’une deuxième Chine et l’équivalent des États-Unis d’Amérique. Transformer la forêt tropicale en plantations industrielles et en ranchs d’élevage produira des quantités phénoménales de CO2. Mais pour comprendre pourquoi ce nouveau leader d’extrême droite du Brésil est si désireux de détruire la plus importante forêt tropicale du monde, appelée le Cerrado, il faut comprendre les liens très étroits qui unissent son administration à l’élite brésilienne de l’agrobusiness.  

« Est-ce qu’un homme peut à lui tout seul détruire la planète ? » Tel était le titre d’un récent article du New York Magazine après l’élection, il y a quelques semaines, de Jair Bolsonaro à la présidence du Brésil. Cet article démontre la manière par laquelle le programme agricole de Bolsonaro pour la forêt amazonienne contribuera aux problèmes des changements climatiques de la planète, avec l’équivalent d’une deuxième Chine et l’équivalent des États-Unis d’Amérique. Transformer la forêt tropicale en plantations industrielles et en ranchs d’élevage produira des quantités phénoménales de CO2. Mais pour comprendre pourquoi ce nouveau leader d’extrême droite du Brésil est si désireux de détruire la plus importante forêt tropicale du monde, appelée le Cerrado, il faut comprendre les liens très étroits qui unissent son administration à l’élite brésilienne de l’agrobusiness.  

Action de dénonciation : la banque ING continue de financer des plantations d’huile de palme controversées

Alors qu’ING lance une campagne sur l’investissement durable (« c’est bien pour votre avenir et le mien »), un groupe d’ONG dénonce publiquement aujourd’hui ces financements à des entreprises d’huile de palme, telles que SOCFIN, qui vont à l’encontre des engagements sociaux et environnementaux de la banque !

Alors qu’ING lance une campagne sur l’investissement durable (« c’est bien pour votre avenir et le mien »), un groupe d’ONG dénonce publiquement aujourd’hui ces financements à des entreprises d’huile de palme, telles que SOCFIN, qui vont à l’encontre des engagements sociaux et environnementaux de la banque !

13ème forum de la COPAGEN : l’avenir du patrimoine génétique africain se discute à Ouagadougou

Le 13ème forum de la COPAGEN s’est ouvert ce mardi 2 octobre à Ouagadougou. Durant trois jours les participants venus de neuf pays africains vont partager leurs réflexions et expériences autour du thème : « accaparement des terres, nouvelles générations d’Organismes génétiquement modifiés (OGM) et biopiraterie : quelles menaces sur l’agriculture familiale et l’agro écologie paysanne et quelles solutions durables ? »

Le 13ème forum de la COPAGEN s’est ouvert ce mardi 2 octobre à Ouagadougou. Durant trois jours les participants venus de neuf pays africains vont partager leurs réflexions et expériences autour du thème : « accaparement des terres, nouvelles générations d’Organismes génétiquement modifiés (OGM) et biopiraterie : quelles menaces sur l’agriculture familiale et l’agro écologie paysanne et quelles solutions durables ? »

Déclaration : Non aux abus faits aux femmes dans les plantations industrielles de palmier à huile

Décidé à Mundemba, au Cameroun, réitéré à Port Loko, Sierra Leone, et nous réaffirmons à Abidjan, Cote d’Ivoire: STOP aux abus faits aux femmes dans les plantations industrielles de palmier à huile !  

Décidé à Mundemba, au Cameroun, réitéré à Port Loko, Sierra Leone, et nous réaffirmons à Abidjan, Cote d’Ivoire: STOP aux abus faits aux femmes dans les plantations industrielles de palmier à huile !  

La spéculation foncière mène à des violations des droits humains et à l'éco-destruction au Brésil

Un nouveau rapport révèle comment les fonds de pension internationaux, les investissements étrangers et les institutions détruisent l'avenir des communautés rurales du nord-est du Brésil.  

Un nouveau rapport révèle comment les fonds de pension internationaux, les investissements étrangers et les institutions détruisent l'avenir des communautés rurales du nord-est du Brésil.  

Un projet d’accaparement de terres déguisé en promesse de développement

Nakarari, village perdu dans la brousse dans le district de Malema, à deux mille kilomètres au nord de Maputo. Sous le manguier, assis à même le sol ou sur des bancs en bois chancelants, une quarantaine d’hommes et de femmes accueillent les visiteurs. Autour d’eux, un groupe d’enfants sautent comme des ressorts chaque fois qu’un fruit tombe des branches. Le secrétaire du village prend la parole. Le visage marqué par le soleil et les mains calleuses de ceux qui travaillent la terre depuis longtemps, M. Agostinho Mocernea se montre sévère : « Nous ne devons pas croire ce que dit le gouvernement. Nous devons continuer à dire non. » Puis il passe la parole aux représentants des organisations paysannes fraîchement arrivés des villes voisines. « Le gouvernement est dans l’impasse, affirme M. Dionísio Mepoteia, de l’Union nationale des paysans (UNAC). Notre lutte nous a permis de remporter une première victoire historique. Nous avons empêché le pillage et réaffirmé que la terre n’appartenait qu’à nous, qui la cultivons depuis des générations. » Et le quadragénaire à la voix légère d’ajouter : « Ce n’est que grâce à notre unité que nous avons pu atteindre ce résultat. Il faut que nous restions unis. »

Nakarari, village perdu dans la brousse dans le district de Malema, à deux mille kilomètres au nord de Maputo. Sous le manguier, assis à même le sol ou sur des bancs en bois chancelants, une quarantaine d’hommes et de femmes accueillent les visiteurs. Autour d’eux, un groupe d’enfants sautent comme des ressorts chaque fois qu’un fruit tombe des branches. Le secrétaire du village prend la parole. Le visage marqué par le soleil et les mains calleuses de ceux qui travaillent la terre depuis longtemps, M. Agostinho Mocernea se montre sévère : « Nous ne devons pas croire ce que dit le gouvernement. Nous devons continuer à dire non. » Puis il passe la parole aux représentants des organisations paysannes fraîchement arrivés des villes voisines. « Le gouvernement est dans l’impasse, affirme M. Dionísio Mepoteia, de l’Union nationale des paysans (UNAC). Notre lutte nous a permis de remporter une première victoire historique. Nous avons empêché le pillage et réaffirmé que la terre n’appartenait qu’à nous, qui la cultivons depuis des générations. » Et le quadragénaire à la voix légère d’ajouter : « Ce n’est que grâce à notre unité que nous avons pu atteindre ce résultat. Il faut que nous restions unis. »

La sécurité d’Emmanuel Elong

Monsieur le Ministre, Nous tenons par la présente à vous demander de bien vouloir vous assurer de la sécurité de Monsieur Emmanuel Elong, Président de la SYNAPARCAM (Synergie Nationale des Paysans et Riverains du Cameroun) et Président de l’Alliance des Riverains des Plantations Socfin-Bolloré, venu à Paris du 1er au 5 avril 2018 pour témoigner au procès pour diffamation contre France Télévision, relatif au reportage de l’émission Complément d’enquête, « Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ? », dont la première partie porte sur la Socapalm, la plus grande entreprise d’exploitation d’huile de palme du Cameroun.

Monsieur le Ministre, Nous tenons par la présente à vous demander de bien vouloir vous assurer de la sécurité de Monsieur Emmanuel Elong, Président de la SYNAPARCAM (Synergie Nationale des Paysans et Riverains du Cameroun) et Président de l’Alliance des Riverains des Plantations Socfin-Bolloré, venu à Paris du 1er au 5 avril 2018 pour témoigner au procès pour diffamation contre France Télévision, relatif au reportage de l’émission Complément d’enquête, « Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ? », dont la première partie porte sur la Socapalm, la plus grande entreprise d’exploitation d’huile de palme du Cameroun.

Poursuites-bâillons : Sherpa, ReAct, Mediapart, Le Point et L’Obs relaxés suite à la plainte en diffamation de filiales du groupe Bolloré

Ce jeudi 29 mars, la 17e chambre correctionnelle du TGI de Paris a prononcé la relaxe des associations Sherpa, ReAct et des médias Mediapart, L’Obs et Le Point, attaqués en diffamation par SOCFIN et SOCAPALM, filiales du Groupe Bolloré. Ce jugement réaffirme la primauté de la liberté d’expression et l’intérêt général sur les « poursuites-bâillons » des multinationales.

Ce jeudi 29 mars, la 17e chambre correctionnelle du TGI de Paris a prononcé la relaxe des associations Sherpa, ReAct et des médias Mediapart, L’Obs et Le Point, attaqués en diffamation par SOCFIN et SOCAPALM, filiales du Groupe Bolloré. Ce jugement réaffirme la primauté de la liberté d’expression et l’intérêt général sur les « poursuites-bâillons » des multinationales.

Face aux poursuites-bâillons de Bolloré : nous ne nous tairons pas!

Ce jeudi 25 janvier s’ouvrira un procès contre trois journaux (Mediapart, L’Obs, Le Point) et deux ONG (Sherpa et ReAct), attaqués en diffamation par la holding luxembourgeoise Socfin et sa filiale camerounaise Socapalm, pour des articles relatant les mobilisations de villageois et d’agriculteurs ouest-africains voisins d’exploitations gérées par ces deux sociétés. Celles-ci sont fortement liées au groupe Bolloré, Vincent Bolloré lui-même siégeant au sein de leur conseil d’administration.

Ce jeudi 25 janvier s’ouvrira un procès contre trois journaux (Mediapart, L’Obs, Le Point) et deux ONG (Sherpa et ReAct), attaqués en diffamation par la holding luxembourgeoise Socfin et sa filiale camerounaise Socapalm, pour des articles relatant les mobilisations de villageois et d’agriculteurs ouest-africains voisins d’exploitations gérées par ces deux sociétés. Celles-ci sont fortement liées au groupe Bolloré, Vincent Bolloré lui-même siégeant au sein de leur conseil d’administration.

Les Anuak condamnent les efforts visant à reporter le départ d’Éthiopie de Karuturi

Des associations de la communauté anuak, forts du soutien de la société civile internationale, exhortent les gouvernements éthiopien et indien à arrêter leurs négociations avec Karuturi Global Ltd et à faire en sorte que l’entreprise quitte définitivement Gambela et les autres régions d’Éthiopie.

Des associations de la communauté anuak, forts du soutien de la société civile internationale, exhortent les gouvernements éthiopien et indien à arrêter leurs négociations avec Karuturi Global Ltd et à faire en sorte que l’entreprise quitte définitivement Gambela et les autres régions d’Éthiopie.

Territoires de solidarité : lettre du Québec

En ce jour du 20 novembre, quand le Brésil célèbre la Journée de la Conscience Noire, les institutions et organisations qui signent cette lettre expriment leur solidarité avec les mouvements sociaux du Brésil, en particulier les peuples et les communautés paysannes, des eaux et des forêts.

En ce jour du 20 novembre, quand le Brésil célèbre la Journée de la Conscience Noire, les institutions et organisations qui signent cette lettre expriment leur solidarité avec les mouvements sociaux du Brésil, en particulier les peuples et les communautés paysannes, des eaux et des forêts.

Karuturi exige une compensation de l’Éthiopie pour une affaire foncière ratée

Au fur et à mesure qu’elle prépare sa sortie de la Corne de l’Afrique, Karuturi Global Ltd, une multinationale indienne du secteur de la floriculture, exige une compensation au gouvernement éthiopien pour une série d’affaires foncières ratées.  

Au fur et à mesure qu’elle prépare sa sortie de la Corne de l’Afrique, Karuturi Global Ltd, une multinationale indienne du secteur de la floriculture, exige une compensation au gouvernement éthiopien pour une série d’affaires foncières ratées.