Les rapports

Les Rapports s'efforcent de présenter des travaux de recherche complets, pouvant fournir des informations de base et des analyses en profondeur sur des points précis. Les rapports de GRAIN sont en général écrits par les membres de l'équipe de GRAIN, souvent en collaboration avec d'autres personnes ou d’autres organisations. 

Une nouvelle révolution verte pour l'Afrique?

Depuis quelques temps déjà, on entend parler d'une Nouvelle Révolution Verte pour l'Afrique, car "La première Révolution Verte a raté l'Afrique" ou parce que "l'Afrique a raté la première Révolution Verte". Aujourd'hui, un nouveau projet, l'Alliance pour une Révolution Verte en Afrique, tente de mettre ce concept en application. Cet article a pour but de décrire ce que signifie réellement une Révolution Verte et pourquoi des projets de ce type n'ont pas fonctionné en Afrique auparavant pour les agriculteurs africains et pourquoi le nouveau programme AGRA ne pourra pas non plus marcher, afin d'aider à ce que les gens puissent prendre position aux niveaux locaux, nationaux et régionaux.

Depuis quelques temps déjà, on entend parler d'une Nouvelle Révolution Verte pour l'Afrique, car "La première Révolution Verte a raté l'Afrique" ou parce que "l'Afrique a raté la première Révolution Verte". Aujourd'hui, un nouveau projet, l'Alliance pour une Révolution Verte en Afrique, tente de mettre ce concept en application. Cet article a pour but de décrire ce que signifie réellement une Révolution Verte et pourquoi des projets de ce type n'ont pas fonctionné en Afrique auparavant pour les agriculteurs africains et pourquoi le nouveau programme AGRA ne pourra pas non plus marcher, afin d'aider à ce que les gens puissent prendre position aux niveaux locaux, nationaux et régionaux.

La fin des semences de ferme? Ce que souhaite l'industrie pour la prochaine révision de l'UPOV

Les principaux acteurs du monde de l’industrie des semences se plaignent des lacunes qui existent dans le système de protection des variétés végétales, l’alternative au brevet qu’ils ont mise en place dans les années soixante. Les Européens veulent se débarrasser de la possibilité limitée laissée aux agriculteurs de conserver des semences. Les Américains veulent restreindre la dérogation qui permet aux sélectionneurs de se servir librement des variétés commerciales les uns des autres dans un but de recherche. Dans les deux cas, la question est de réduire la concurrence et d’augmenter les profits. A court terme, les victimes seront les agriculteurs, qui en arriveront probablement à payer aux géants des semences 7 milliards de dollars de plus chaque année. Mais à plus longue échéance, nous y perdons tous, à cause de la mainmise croissante de l’entreprise sur nos systèmes alimentaires. Ce dossier retrace les récents débats qui ont eu lieu au sein de l’industrie des semences et examine ce qui pourrait arriver si un droit de variété végétale devenait pratiquement indiscernable d’un brevet.

Les principaux acteurs du monde de l’industrie des semences se plaignent des lacunes qui existent dans le système de protection des variétés végétales, l’alternative au brevet qu’ils ont mise en place dans les années soixante. Les Européens veulent se débarrasser de la possibilité limitée laissée aux agriculteurs de conserver des semences. Les Américains veulent restreindre la dérogation qui permet aux sélectionneurs de se servir librement des variétés commerciales les uns des autres dans un but de recherche. Dans les deux cas, la question est de réduire la concurrence et d’augmenter les profits. A court terme, les victimes seront les agriculteurs, qui en arriveront probablement à payer aux géants des semences 7 milliards de dollars de plus chaque année. Mais à plus longue échéance, nous y perdons tous, à cause de la mainmise croissante de l’entreprise sur nos systèmes alimentaires. Ce dossier retrace les récents débats qui ont eu lieu au sein de l’industrie des semences et examine ce qui pourrait arriver si un droit de variété végétale devenait pratiquement indiscernable d’un brevet.

La tyrannie des accords bilatéraux de biosécurité

Comment les entreprises utilisent les circuits des accords de commerce bilatéraux pour affaiblir les réglementations sur les biotechnologies Partout dans le monde, le recours aux instruments des accords bilatéraux de commerce pour ouvrir de force les marchés aux cultures GM s'intensifie. Pour étendre ses affaires à l'étranger, l'industrie des biotechnologies a besoin de réglementations plus fortes sur la propriété intellectuelle et de normes de biosécurité plus faibles. Les accords de commerce bilatéraux représentent un moyen efficace d'y parvenir. Ce dossier examine en particulier la manière dont les négociants en céréales et oléagineux du monde, qui représentent la majeure partie de la production et de la commercialisation de cultures GM aujourd'hui, se servent des accords de commerce bilatéraux pour empêcher les pays de construire des cadres réglementaires forts en matière de biosécurité.

Comment les entreprises utilisent les circuits des accords de commerce bilatéraux pour affaiblir les réglementations sur les biotechnologies Partout dans le monde, le recours aux instruments des accords bilatéraux de commerce pour ouvrir de force les marchés aux cultures GM s'intensifie. Pour étendre ses affaires à l'étranger, l'industrie des biotechnologies a besoin de réglementations plus fortes sur la propriété intellectuelle et de normes de biosécurité plus faibles. Les accords de commerce bilatéraux représentent un moyen efficace d'y parvenir. Ce dossier examine en particulier la manière dont les négociants en céréales et oléagineux du monde, qui représentent la majeure partie de la production et de la commercialisation de cultures GM aujourd'hui, se servent des accords de commerce bilatéraux pour empêcher les pays de construire des cadres réglementaires forts en matière de biosécurité.

Qui est le dindon de la farce ?

Ce n'est pas la volaille de basse-cour ou la volaille élevée en plein air qui alimente la vague actuelle de cas de grippe aviaire sévissant dans plusieurs endroits du monde. La souche mortelle H5N1 de la grippe aviaire est essentiellement un problème de pratiques d'élevage de volaille industrielles. Son épicentre se trouve dans les fermes d'élevage industriel de Chine et d'Asie du sud-est et -- alors que les oiseaux sauvages peuvent transporter la maladie, au moins sur de courtes distances -- son vecteur principal est l'industrie avicole multinationale extrêmement automatisée qui envoie ses produits et les déchets de ses élevages autour du monde par une multitude de canaux. Les petits éleveurs de volaille et la diversité biologique ainsi que la sécurité alimentaire locale qu'ils soutiennent souffrent pourtant sévèrement des retombées de cette crise. Et, pour aggraver les choses, les gouvernements et les organismes internationaux, suivant les hypothèses éronnées sur la manière dont la maladie se répand et s'amplifie, continuent à prendre des mesures pour imposer le confinement et poussent à industrialiser davantage le secteur avicole. Dans la pratique, ceci signifie la fin de l'aviculture à petite échelle qui fournit la nourriture et les moyens d'existence à des centaines de millions de familles à travers le monde. Cet article apporte une nouvelle perspective sur l'histoire de la grippe aviaire qui conteste les hypothèses actuelles et remet les projecteurs là où ils devraient être : sur l'industrie multinationale de la volaille.

Ce n'est pas la volaille de basse-cour ou la volaille élevée en plein air qui alimente la vague actuelle de cas de grippe aviaire sévissant dans plusieurs endroits du monde. La souche mortelle H5N1 de la grippe aviaire est essentiellement un problème de pratiques d'élevage de volaille industrielles. Son épicentre se trouve dans les fermes d'élevage industriel de Chine et d'Asie du sud-est et -- alors que les oiseaux sauvages peuvent transporter la maladie, au moins sur de courtes distances -- son vecteur principal est l'industrie avicole multinationale extrêmement automatisée qui envoie ses produits et les déchets de ses élevages autour du monde par une multitude de canaux. Les petits éleveurs de volaille et la diversité biologique ainsi que la sécurité alimentaire locale qu'ils soutiennent souffrent pourtant sévèrement des retombées de cette crise. Et, pour aggraver les choses, les gouvernements et les organismes internationaux, suivant les hypothèses éronnées sur la manière dont la maladie se répand et s'amplifie, continuent à prendre des mesures pour imposer le confinement et poussent à industrialiser davantage le secteur avicole. Dans la pratique, ceci signifie la fin de l'aviculture à petite échelle qui fournit la nourriture et les moyens d'existence à des centaines de millions de familles à travers le monde. Cet article apporte une nouvelle perspective sur l'histoire de la grippe aviaire qui conteste les hypothèses actuelles et remet les projecteurs là où ils devraient être : sur l'industrie multinationale de la volaille.

L'USAID : comment faire pour que le monde ait faim de cultures génétiquement modifiées

Cet article traite de la manière dont les Etats-unis utilisent l'USAID pour faire la promotion active de l'agriculture génétiquement modifiée. Il s'intéresse en particulier aux principaux programmes développés par l'USAID en matière de biotechnologie agricole et aux régions où ces programmes sont les plus actifs en Afrique et en Asie. Ces programmes de l'USAID font partie d'une stratégie menée sur plusieurs fronts visant à faire avancer les intérêts des Etats-unis pour les cultures génétiquement modifiées. Le gouvernement américain a de plus en plus recours à des traités bilatéraux et multilatéraux de libre-échange et à une pression diplomatique à un haut niveau pour pousser les pays à adopter de nombreux éléments clé des réglementations favorables aux multinationales concernant les cultures génétiquement modifiées. Et cette pression extérieure a été très efficacement complétée par un lobby et un financement apportés par les réseaux biotech de l'USAID aux niveaux national et régional.

Cet article traite de la manière dont les Etats-unis utilisent l'USAID pour faire la promotion active de l'agriculture génétiquement modifiée. Il s'intéresse en particulier aux principaux programmes développés par l'USAID en matière de biotechnologie agricole et aux régions où ces programmes sont les plus actifs en Afrique et en Asie. Ces programmes de l'USAID font partie d'une stratégie menée sur plusieurs fronts visant à faire avancer les intérêts des Etats-unis pour les cultures génétiquement modifiées. Le gouvernement américain a de plus en plus recours à des traités bilatéraux et multilatéraux de libre-échange et à une pression diplomatique à un haut niveau pour pousser les pays à adopter de nombreux éléments clé des réglementations favorables aux multinationales concernant les cultures génétiquement modifiées. Et cette pression extérieure a été très efficacement complétée par un lobby et un financement apportés par les réseaux biotech de l'USAID aux niveaux national et régional.

Le coton Bt à la porte de l'Afrique de l'Ouest - Il faut agir !

Ce dossier émane d'un travail de recherches effectuées au Bénin, au Burkina-Faso, au Mali et au Sénégal par GRAIN en collaboration avec d'autres partenaires nationaux et régionaux. Nous avons interviewé des dizaines de scientifiques, de paysans et de dirigeants d'organisations professionnelles qui font partie du secteur cotonnier dans ces pays, et avons réfléchi avec eux sur les enjeux du coton Bt pour leurs communautés, leurs pays et l'Afrique de l'Ouest en général. De plus, plusieurs ONG qui travaillent sur le coton ou dans le domaine du développement durable ont apporté leurs contributions, à la rédaction de ce document.

Ce dossier émane d'un travail de recherches effectuées au Bénin, au Burkina-Faso, au Mali et au Sénégal par GRAIN en collaboration avec d'autres partenaires nationaux et régionaux. Nous avons interviewé des dizaines de scientifiques, de paysans et de dirigeants d'organisations professionnelles qui font partie du secteur cotonnier dans ces pays, et avons réfléchi avec eux sur les enjeux du coton Bt pour leurs communautés, leurs pays et l'Afrique de l'Ouest en général. De plus, plusieurs ONG qui travaillent sur le coton ou dans le domaine du développement durable ont apporté leurs contributions, à la rédaction de ce document.

Le coton Bt à la porte du Mali : Il faut agir !

Avec l'introduction du coton Bt en Afrique de l'Ouest, GRAIN examine les implications pour les fermiers.

Avec l'introduction du coton Bt en Afrique de l'Ouest, GRAIN examine les implications pour les fermiers.

Vous pensez qu'il y a un problème à l'OMC ? Le système mondial de brevets de l'OMPI pourrait être bien pire.

Un nouveau rapport de GRAIN présente les négociations se déroulant à l'OMPI concernant un nouveau traité des droits des brevets, et ce que cela signifie pour de nombreux pays dans le monde. Pour les multinationales et les grandes puissances comme les Etats-Unis ou l'Europe, un système mondial de brevets est un instrument capital pour le contrôle d'une économie globalisée. Mais c'est une mauvaise nouvelle pour les pays en développement et leurs citoyens, qui pourraient même perdre le peu de liberté qui leur a été laissée pour adapter les systèmes de brevets aux objectifs de développement national...

Un nouveau rapport de GRAIN présente les négociations se déroulant à l'OMPI concernant un nouveau traité des droits des brevets, et ce que cela signifie pour de nombreux pays dans le monde. Pour les multinationales et les grandes puissances comme les Etats-Unis ou l'Europe, un système mondial de brevets est un instrument capital pour le contrôle d'une économie globalisée. Mais c'est une mauvaise nouvelle pour les pays en développement et leurs citoyens, qui pourraient même perdre le peu de liberté qui leur a été laissée pour adapter les systèmes de brevets aux objectifs de développement national...

Un tournant dans la révision de l'Accord sur les ADPIC ?

Des modifications seront-elles enfin apportées au régime de brevet du vivant de l'Accord sur les ADPIC au sommet mondial du commerce de Cancun ? Après plus de quatre années de situation bloquée entre les pays développés et les pays en développement, certains signes donnent à penser que les choses commencent à bouger. L'un d'entre eux est l'existence de discussions au sein de l'OMC concernant l'obligation pour les demandeurs de brevets de révéler -rendre public- l'endroit où ils ont acquis le matériel génétique végétal ou les informations sur des inventions impliquant des savoirs traditionnels. Un autre signe est le débat qui se déroule en parallèle pour savoir si le système de brevet reconnaît les savoirs traditionnels dans leurs droits propres et de quelle manière. Le groupe africain à l'OMC a ajouté une nouvelle dimension au débat en déposant une proposition destinée à inclure formellement les savoirs traditionnels dans les règlements de l'Accord sur les ADPIC.

Des modifications seront-elles enfin apportées au régime de brevet du vivant de l'Accord sur les ADPIC au sommet mondial du commerce de Cancun ? Après plus de quatre années de situation bloquée entre les pays développés et les pays en développement, certains signes donnent à penser que les choses commencent à bouger. L'un d'entre eux est l'existence de discussions au sein de l'OMC concernant l'obligation pour les demandeurs de brevets de révéler -rendre public- l'endroit où ils ont acquis le matériel génétique végétal ou les informations sur des inventions impliquant des savoirs traditionnels. Un autre signe est le débat qui se déroule en parallèle pour savoir si le système de brevet reconnaît les savoirs traditionnels dans leurs droits propres et de quelle manière. Le groupe africain à l'OMC a ajouté une nouvelle dimension au débat en déposant une proposition destinée à inclure formellement les savoirs traditionnels dans les règlements de l'Accord sur les ADPIC.

Lettre ouverte à Pascal Lamy

En septembre dernier, l'Union européenne a fait parvenir un « document concept » au Conseil des ADPIC concernant la révision de l'article 27.3(b). Bien que nous n'y ayons rien trouvé alors de nouveau dans le fond, il fait aujourd'hui l'actualité. Afin de rectifier certaines contre-vérités rapportées dans les médias, nous publions une lettre ouverte à Pascal Lamy, Commissaire européen au commerce.

En septembre dernier, l'Union européenne a fait parvenir un « document concept » au Conseil des ADPIC concernant la révision de l'article 27.3(b). Bien que nous n'y ayons rien trouvé alors de nouveau dans le fond, il fait aujourd'hui l'actualité. Afin de rectifier certaines contre-vérités rapportées dans les médias, nous publions une lettre ouverte à Pascal Lamy, Commissaire européen au commerce.

Les cultures génétiquement modifiées en Afrique et leurs conséquences pour les petits agriculteurs

Ce dossier s'intéresse à la pression exercée sur l'Afrique pour introduire les cultures génétiquement modifiées et les technologies y afférant, et analyse les conséquences que cette introduction entraînera pour les petits agriculteurs africains. Il s'attache en particulier à présenter la situation dans l'Est et le Sud de l'Afrique. L'analyse qui est faite dans ce dossier est loin de nous amener à partager l'optimisme des partisans du génie génétique. Au contraire, le génie génétique s'avère être une extension du paradigme de la Révolution verte, qui n'a pas pu apporter une solution aux problèmes des petits agriculteurs africains et n'a servi qu'à les exacerber.

Ce dossier s'intéresse à la pression exercée sur l'Afrique pour introduire les cultures génétiquement modifiées et les technologies y afférant, et analyse les conséquences que cette introduction entraînera pour les petits agriculteurs africains. Il s'attache en particulier à présenter la situation dans l'Est et le Sud de l'Afrique. L'analyse qui est faite dans ce dossier est loin de nous amener à partager l'optimisme des partisans du génie génétique. Au contraire, le génie génétique s'avère être une extension du paradigme de la Révolution verte, qui n'a pas pu apporter une solution aux problèmes des petits agriculteurs africains et n'a servi qu'à les exacerber.

Les DPI dans l'agriculture en Afrique

La question des droits de propriété intellectuelle dans l'agriculture en Afrique et leurs conséquences pour les petits agriculteurs.

La question des droits de propriété intellectuelle dans l'agriculture en Afrique et leurs conséquences pour les petits agriculteurs.

Bio-piraterie en Afrique

Informations sur la piraterie des ressources biologiques en Afrique.

Informations sur la piraterie des ressources biologiques en Afrique.