Le Programme alimentaire mondial et l'aide alimentaire génétiquement modifiée au Soudan et en Angola

Au cours de l’année 2004, des ONG d’Afrique ont fait part de leur inquiétude pour le non respect par le Programme alimentaire mondial (PAM) du droit de l’Angola et du Soudan de choisir, d’accepter, ou de refuser l’aide alimentaire génétiquement modifiée. Pourtant, le PAM a le devoir de respecter leur choix.

Au cours de l’année 2004, des ONG d’Afrique ont fait part de leur inquiétude pour le non respect par le Programme alimentaire mondial (PAM) du droit de l’Angola et du Soudan de choisir, d’accepter, ou de refuser l’aide alimentaire génétiquement modifiée. Pourtant, le PAM a le devoir de respecter leur choix.

Les connaissances traditionnelles a la croisée des OGM, de la biodiversité et du commerce en Afrique francophone

Cette communication a été présentée aux 9 èmes Journées Scientifiques du « Réseau Biotechnologies végétales : amélioration des plantes et sécurité alimentaire » de l’Agence Universitaire de la Francophonie, en Octobre 2004 à Lomé (Togo)

Cette communication a été présentée aux 9 èmes Journées Scientifiques du « Réseau Biotechnologies végétales : amélioration des plantes et sécurité alimentaire » de l’Agence Universitaire de la Francophonie, en Octobre 2004 à Lomé (Togo)

Production cotonnière africaine - Campagne 2004 - 2005

Dagris, le groupe français qui contrôle la plupart des filières de coton de l'Afrique, souligne que les ravageurs ne posent pas de sérieux problèmes cetta année. Selon Dagris, "La pression parasitaire est demeurée faible. L'action des ravageurs ne devr

Dagris, le groupe français qui contrôle la plupart des filières de coton de l'Afrique, souligne que les ravageurs ne posent pas de sérieux problèmes cetta année. Selon Dagris, "La pression parasitaire est demeurée faible. L'action des ravageurs ne devr

Les organisations paysannes du Mali ont pris leurs responsabilités sur la question des OGM

Les organisations paysannes du MALI manifestent leur opposition à l'introduction des OGM au MALI depuis près de trois ans déjà. Deux mois après le déclenchement d'une campagne vigoureuse de communication sur la problématique des OGM au MALI et dix jours après une importante conférence de presse réalisée par la CNOP (Coordination nationale des organisations paysannes du MALI) conférence de presse couverte par les plus grands medias nationaux et étrangers, le gouvernement du MALI dont l'inclination pour une introduction rapide des OGM dans le pays était affirmée depuis la rencontre de Ouagadougou avec l'USAID et les multinationales décidait, à travers un communiqué publié à l'issue du conseil des ministres du Mercredi 06 Octobre 2004.

Les organisations paysannes du MALI manifestent leur opposition à l'introduction des OGM au MALI depuis près de trois ans déjà. Deux mois après le déclenchement d'une campagne vigoureuse de communication sur la problématique des OGM au MALI et dix jours après une importante conférence de presse réalisée par la CNOP (Coordination nationale des organisations paysannes du MALI) conférence de presse couverte par les plus grands medias nationaux et étrangers, le gouvernement du MALI dont l'inclination pour une introduction rapide des OGM dans le pays était affirmée depuis la rencontre de Ouagadougou avec l'USAID et les multinationales décidait, à travers un communiqué publié à l'issue du conseil des ministres du Mercredi 06 Octobre 2004.

Vers une convergence des mouvements de résistance aux droits de propriété intellectuelle (DPI)

Le pouvoir et le contrôle n'ont jamais été aussi centralisés qu'actuellement. L'espace de liberté dans lequel nous pouvons créer, collaborer, apprendre et partager avec les autres diminue de jour en jour car nous perdons notre capacité à penser et à vivre en dehors de la sphère des multinationales. Elles possèdent l'eau, contrôlent les média et dominent notre approvisionnement alimentaire. Au cœur de ce contrôle, il y a l'ensemble du système des droits de propriété intellectuelle (DPI) – copyrights, brevets, marques déposées, droits de diffusion, etc. Les DPI sont désormais la principale source de profits dans ce qu'on appelle "l'économie des savoirs", et leur développement est crucial pour les entreprises investissant dans les nouvelles technologies et les nouveaux marchés partout dans le monde. Cependant, ils sont en train de tuer l'innovation, la liberté et l'accès à des choses essentielles comme la culture, la santé et l'éducation – nos innovations, notre liberté, notre éducation. Les agriculteurs ne peuvent conserver de semences. Les malades ne peuvent pas se payer de médicaments. Les programmateurs en informatique ne peuvent pas modifier les logiciels. Les bibliothécaires ne vous laissent pas photocopier un article dans un magazine. Les étudiants ne peuvent pas se payer de livres. Pourquoi? Parce qu'une myriade de lois réglementant les droits de propriété intellectuelle sont renforcées chaque jour pour vous empêcher de faire quoi que ce soit avec le "travail de création" de quelqu'un d'autre. Au cours des dernières dizaines d'années, l'orientation vers la privatisation et la criminalisation de tout cela au nom du soit disant génie de quelques entreprises est allée trop loin. Le contrecoup est inévitable.

Le pouvoir et le contrôle n'ont jamais été aussi centralisés qu'actuellement. L'espace de liberté dans lequel nous pouvons créer, collaborer, apprendre et partager avec les autres diminue de jour en jour car nous perdons notre capacité à penser et à vivre en dehors de la sphère des multinationales. Elles possèdent l'eau, contrôlent les média et dominent notre approvisionnement alimentaire. Au cœur de ce contrôle, il y a l'ensemble du système des droits de propriété intellectuelle (DPI) – copyrights, brevets, marques déposées, droits de diffusion, etc. Les DPI sont désormais la principale source de profits dans ce qu'on appelle "l'économie des savoirs", et leur développement est crucial pour les entreprises investissant dans les nouvelles technologies et les nouveaux marchés partout dans le monde. Cependant, ils sont en train de tuer l'innovation, la liberté et l'accès à des choses essentielles comme la culture, la santé et l'éducation – nos innovations, notre liberté, notre éducation. Les agriculteurs ne peuvent conserver de semences. Les malades ne peuvent pas se payer de médicaments. Les programmateurs en informatique ne peuvent pas modifier les logiciels. Les bibliothécaires ne vous laissent pas photocopier un article dans un magazine. Les étudiants ne peuvent pas se payer de livres. Pourquoi? Parce qu'une myriade de lois réglementant les droits de propriété intellectuelle sont renforcées chaque jour pour vous empêcher de faire quoi que ce soit avec le "travail de création" de quelqu'un d'autre. Au cours des dernières dizaines d'années, l'orientation vers la privatisation et la criminalisation de tout cela au nom du soit disant génie de quelques entreprises est allée trop loin. Le contrecoup est inévitable.

Entretien avec Ibrahim Ouédraogo

Ibrahim Ouédraogo est le Secrétaire Général d’INADES-Formation, qui rassemble l’Institut africain pour le développement économique et social et le Centre africain de formation. Il s’agit d’une association panafricaine qui regroupe des organisations nationales partageant des objectifs, des stratégies et des ressources financières et s’occupant principalement de communautés rurales dans dix pays de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Est. M. Ouédraogo déclare, « L’INADES n’arrive pas dans les communautés rurales avec un programme prédéterminé. Ce qui nous intéresse, c’est de soutenir la réalisation des projets que les communautés ont pour leur propre société et nous proposons de les aider, particulièrement dans des domaines comme la sécurité alimentaire, la gestion des ressources naturelles, le crédit rural, et les marchés agricoles, et de soutenir les couches les plus vulnérables de la population, notamment les femmes et les jeunes ».

Ibrahim Ouédraogo est le Secrétaire Général d’INADES-Formation, qui rassemble l’Institut africain pour le développement économique et social et le Centre africain de formation. Il s’agit d’une association panafricaine qui regroupe des organisations nationales partageant des objectifs, des stratégies et des ressources financières et s’occupant principalement de communautés rurales dans dix pays de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Est. M. Ouédraogo déclare, « L’INADES n’arrive pas dans les communautés rurales avec un programme prédéterminé. Ce qui nous intéresse, c’est de soutenir la réalisation des projets que les communautés ont pour leur propre société et nous proposons de les aider, particulièrement dans des domaines comme la sécurité alimentaire, la gestion des ressources naturelles, le crédit rural, et les marchés agricoles, et de soutenir les couches les plus vulnérables de la population, notamment les femmes et les jeunes ».

La nouvelle loi Irakienne sur les brevets - Une déclaration de guerre contre les fermiers

Un rapport par GRAIN et Focus on the Global South révèle que une nouvelle législation a été mise en place en Iraq avec grand soin par les Etats-Unis. Cette législation empêche les fermiers de réutiliser les semences récoltées provenant de variétés récemment enregistrées et par conséquent livre le marché des semences aux corporations transnationales.

Un rapport par GRAIN et Focus on the Global South révèle que une nouvelle législation a été mise en place en Iraq avec grand soin par les Etats-Unis. Cette législation empêche les fermiers de réutiliser les semences récoltées provenant de variétés récemment enregistrées et par conséquent livre le marché des semences aux corporations transnationales.

La sécurité des semences pour les agriculteurs d'Afrique

Le Sommet Mondial de l'Alimentation de juin 2002 a été un événement catalyseur pour le Réseau pour la Biodiversité en Afrique (ABN). Nos frustrations vis-à-vis des gouvernements et du soutien de la FAO à la manipulation génétique de lagriculture a poussé lABN à sorganiser pour représenter et défendre des pratiques durales de sécurité alimentaire. La position de lABN était claire. Les semences et la sécurité alimentaire sont inséparables pour les petits agriculteurs dAfrique, car le secteur informel de lagriculture est largement dépendant du secteur informel des semences pour ses ressources génétiques.

Le Sommet Mondial de l'Alimentation de juin 2002 a été un événement catalyseur pour le Réseau pour la Biodiversité en Afrique (ABN). Nos frustrations vis-à-vis des gouvernements et du soutien de la FAO à la manipulation génétique de lagriculture a poussé lABN à sorganiser pour représenter et défendre des pratiques durales de sécurité alimentaire. La position de lABN était claire. Les semences et la sécurité alimentaire sont inséparables pour les petits agriculteurs dAfrique, car le secteur informel de lagriculture est largement dépendant du secteur informel des semences pour ses ressources génétiques.

Attaque contre le privilège des agriculteurs

La question des privilèges des agriculteurs est un sujet brûlant car l'industrie des semences veut avoir le contrôle sur ceux qui produisent des semences - et contrôler le marché. une part importante de l'alimentation mondiale repose sur les semences conservées à la ferme - jusqu'à 90% en Afrique sub-saharienne et 70% en Inde. Même dans les pays industrialisés, les agriculteurs conservent eux aussi les semences plutôt que d'en racheter, si cela les arrange, et s'ils le peuvent. Il y a là encore un marché considérable à saisir pour l'industrie.

La question des privilèges des agriculteurs est un sujet brûlant car l'industrie des semences veut avoir le contrôle sur ceux qui produisent des semences - et contrôler le marché. une part importante de l'alimentation mondiale repose sur les semences conservées à la ferme - jusqu'à 90% en Afrique sub-saharienne et 70% en Inde. Même dans les pays industrialisés, les agriculteurs conservent eux aussi les semences plutôt que d'en racheter, si cela les arrange, et s'ils le peuvent. Il y a là encore un marché considérable à saisir pour l'industrie.