Mali

« Les paysans africains savent produire, et ils savent produire beaucoup »

Exploitant en polyculture élevage, Ibrahima Coulibaly est président de la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP) du Mali, et vice-président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA). À l’occasion d’une venue en France, il a donné son point de vue sur les accords de libre-échange qui inquiètent les Européens, en dressant un parallèle avec les Accords de partenariat économique (APE) que l’UE souhaite signer avec l’Afrique de l’Ouest.

Exploitant en polyculture élevage, Ibrahima Coulibaly est président de la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP) du Mali, et vice-président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA). À l’occasion d’une venue en France, il a donné son point de vue sur les accords de libre-échange qui inquiètent les Européens, en dressant un parallèle avec les Accords de partenariat économique (APE) que l’UE souhaite signer avec l’Afrique de l’Ouest.

Entretien avec Ibrahima Coulibaly (2ème partie) : «L’Afrique n’a pas besoin des OGM»

Ibrahima Coulibaly, vice-président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’ouest (ROPPA), se prononce, dans cet entretien, sur la question controversée des Organismes génétiquement modifiés (OGM) et souligne que les brevets que détiennent les multinationales sur ces semences ne peuvent que maintenir les paysans africains dans «l’esclavage».

Ibrahima Coulibaly, vice-président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’ouest (ROPPA), se prononce, dans cet entretien, sur la question controversée des Organismes génétiquement modifiés (OGM) et souligne que les brevets que détiennent les multinationales sur ces semences ne peuvent que maintenir les paysans africains dans «l’esclavage».

Entretien avec Ibrahima Coulibaly (1ère partie) : «La Côte d’Ivoire va prendre des risques inutiles»

Présent à Abidjan pour la 29ème Conférence régionale du Fonds des Nations pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui se tient du 4 au 8 avril à l’Hôtel Ivoire, Ibrahima Coulibaly, vice-président du Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l’Afrique de l’ouest (Roppa), se prononce sur la question des Organismes génétiquement modifiés.

Présent à Abidjan pour la 29ème Conférence régionale du Fonds des Nations pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui se tient du 4 au 8 avril à l’Hôtel Ivoire, Ibrahima Coulibaly, vice-président du Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l’Afrique de l’ouest (Roppa), se prononce sur la question des Organismes génétiquement modifiés.

"Nous ne pouvons plus attendre"

"Je voudrai inciter chacun d’entre nous de méditer quand nous allons nous asseoir devant nos plats de victuailles ce midi, de penser que des humains sont en train de mourir en ce moment même de faim ou de malnutrition parce que des réunions coûteuses sont organisés autour de leur sort sans que les actes qui pourraient les sauver ne soient posés. Nous ne pouvons plus attendre." Contribution de Ibrahim Coulibaly, Via Campesina, sur la Volatilité des Prix Agricoles- CSA - 19 octobre 2011

"Je voudrai inciter chacun d’entre nous de méditer quand nous allons nous asseoir devant nos plats de victuailles ce midi, de penser que des humains sont en train de mourir en ce moment même de faim ou de malnutrition parce que des réunions coûteuses sont organisés autour de leur sort sans que les actes qui pourraient les sauver ne soient posés. Nous ne pouvons plus attendre." Contribution de Ibrahim Coulibaly, Via Campesina, sur la Volatilité des Prix Agricoles- CSA - 19 octobre 2011

Les variétés améliorées ne sont pas toujours les meilleures

BEDE, la Coordination Nationale des Organisations Paysannes et la Convergence des Femmes Rurales pour la Souveraineté Alimentaire ont organisé en novembre 2009 une tournée d'échange au Mali avec des représentants d'organisations paysannes du Sénégal, du Mali, de France, du Togo et du Bénin. Ce document rapporte les constats et observations faits par ces agricultrices et agriculteurs expérimentés sur les programmes que mène la recherche sur les variétés de maïs, de sorgho et de mil qui sont la base de la nourriture des familles.

BEDE, la Coordination Nationale des Organisations Paysannes et la Convergence des Femmes Rurales pour la Souveraineté Alimentaire ont organisé en novembre 2009 une tournée d'échange au Mali avec des représentants d'organisations paysannes du Sénégal, du Mali, de France, du Togo et du Bénin. Ce document rapporte les constats et observations faits par ces agricultrices et agriculteurs expérimentés sur les programmes que mène la recherche sur les variétés de maïs, de sorgho et de mil qui sont la base de la nourriture des familles.