Burkina Faso

La fibre de la discorde : le coton OGM au Burkina Faso

Au cours de deux années, plus de 500 agriculteurs de diverses régions productrices de coton du Burkina Faso ont documenté leur expérience avec le coton Bt de Monsanto. Cette recherche action de trois ans intitulée Le coton Bt et nous : la vérité de nos champs est  un contrepoids précieux, puisque le Burkina Faso a été le premier pays d’Afrique de l’Ouest à adopter les organismes génétiquement modifiés (OGM), et est cité par l’industrie en tant qu'exemple de réussite pour en faire la promotion dans d’autres pays.  

Au cours de deux années, plus de 500 agriculteurs de diverses régions productrices de coton du Burkina Faso ont documenté leur expérience avec le coton Bt de Monsanto. Cette recherche action de trois ans intitulée Le coton Bt et nous : la vérité de nos champs est  un contrepoids précieux, puisque le Burkina Faso a été le premier pays d’Afrique de l’Ouest à adopter les organismes génétiquement modifiés (OGM), et est cité par l’industrie en tant qu'exemple de réussite pour en faire la promotion dans d’autres pays.  

13ème forum de la COPAGEN : l’avenir du patrimoine génétique africain se discute à Ouagadougou

Le 13ème forum de la COPAGEN s’est ouvert ce mardi 2 octobre à Ouagadougou. Durant trois jours les participants venus de neuf pays africains vont partager leurs réflexions et expériences autour du thème : « accaparement des terres, nouvelles générations d’Organismes génétiquement modifiés (OGM) et biopiraterie : quelles menaces sur l’agriculture familiale et l’agro écologie paysanne et quelles solutions durables ? »

Le 13ème forum de la COPAGEN s’est ouvert ce mardi 2 octobre à Ouagadougou. Durant trois jours les participants venus de neuf pays africains vont partager leurs réflexions et expériences autour du thème : « accaparement des terres, nouvelles générations d’Organismes génétiquement modifiés (OGM) et biopiraterie : quelles menaces sur l’agriculture familiale et l’agro écologie paysanne et quelles solutions durables ? »

Les moustiques OGM relâchés au Burkina Faso vont franchir les frontières

La communauté internationale est très inquiète par le récent développement du forçage génétique, notamment par l’expérimentation au Burkina Faso portant sur les moustiques issus de cette technologie. Le problème ne concerne pas uniquement le Burkina Faso. L'objet de l’expérimentation est Anopheles gambiae, espèce présente dans la majorité des pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique Centrale. La technologie de forçage génétique est très agressive, elle touche toute l'espèce ciblée. Jusqu’où les gènes forcés vont se propager? Quels pays seront touchés ? Qui peut répondre à cette question ? Il s'agit d'une technologie nouvelle, puissante et mal connue, pourtant elle est sur le point d’être expérimentée sur les humains. Un grand débat est nécessaire pour mieux cerner le problème.  

La communauté internationale est très inquiète par le récent développement du forçage génétique, notamment par l’expérimentation au Burkina Faso portant sur les moustiques issus de cette technologie. Le problème ne concerne pas uniquement le Burkina Faso. L'objet de l’expérimentation est Anopheles gambiae, espèce présente dans la majorité des pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique Centrale. La technologie de forçage génétique est très agressive, elle touche toute l'espèce ciblée. Jusqu’où les gènes forcés vont se propager? Quels pays seront touchés ? Qui peut répondre à cette question ? Il s'agit d'une technologie nouvelle, puissante et mal connue, pourtant elle est sur le point d’être expérimentée sur les humains. Un grand débat est nécessaire pour mieux cerner le problème.  

Bataille autour des semences transgéniques en Afrique

Inquiètes du développement des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans le monde, plusieurs associations accusent les grands semenciers d’« écocide », ou crime écologique. En avril 2017, elles ont symboliquement fait condamner le géant américain Monsanto sur ce fondement par un « tribunal citoyen » organisé à La Haye. En Afrique, l’affrontement entre les pro- et les anti-OGM ne fait que commencer. 

Inquiètes du développement des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans le monde, plusieurs associations accusent les grands semenciers d’« écocide », ou crime écologique. En avril 2017, elles ont symboliquement fait condamner le géant américain Monsanto sur ce fondement par un « tribunal citoyen » organisé à La Haye. En Afrique, l’affrontement entre les pro- et les anti-OGM ne fait que commencer. 

Les oubliés des pôles de croissance

Les organisations paysannes de l'Afrique de l'Ouest constatent que la nouvelle approche de développement de l’agriculture par les "pôles de croissance" ne prend pas correctement en compte les petits producteurs et surtout l’exploitation familiale sur laquelle repose la sécurité alimentaire, voire la souveraineté alimentaire de leurs pays.

Les organisations paysannes de l'Afrique de l'Ouest constatent que la nouvelle approche de développement de l’agriculture par les "pôles de croissance" ne prend pas correctement en compte les petits producteurs et surtout l’exploitation familiale sur laquelle repose la sécurité alimentaire, voire la souveraineté alimentaire de leurs pays.

Pr. Jeanne Zoundjihekpon : «Les OGM rentrent en Afrique par l’aide alimentaire»

Présente à Ouagadougou à l’occasion des Rencontres internationales de résistance aux Organismes génétiquement modifiés (RIR-OGM), le Pr. Jeanne Zoundjihekpon, enseignante en Génétique à l’Université d'Abomey-Calavi à Coton (Benin), se prononce sur la question des OGM. Cette militante de la société civile explique comment la nourriture à base de transgénique inonde les paysans africains.

Présente à Ouagadougou à l’occasion des Rencontres internationales de résistance aux Organismes génétiquement modifiés (RIR-OGM), le Pr. Jeanne Zoundjihekpon, enseignante en Génétique à l’Université d'Abomey-Calavi à Coton (Benin), se prononce sur la question des OGM. Cette militante de la société civile explique comment la nourriture à base de transgénique inonde les paysans africains.

Ousmane Tiendrebeogo : « Il faut qu’il y ait un dédommagement pour les paysans »

Ousmane Tiendrebeogo, Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’agropastoral (Syntap), une organisation créée en 1998 pour lutter contre les accaparements de terres et de semences et contre les OGM depuis 2003, est connu pour son franc-parler. Au regard des préjudices subis du fait de la culture du coton BT, il réclame des compensations pour les producteurs burkinabè.

Ousmane Tiendrebeogo, Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’agropastoral (Syntap), une organisation créée en 1998 pour lutter contre les accaparements de terres et de semences et contre les OGM depuis 2003, est connu pour son franc-parler. Au regard des préjudices subis du fait de la culture du coton BT, il réclame des compensations pour les producteurs burkinabè.

Déclaration des Rencontres Internationales des Résistances aux OGM de Ouagadougou, Burkina Faso

A l’invitation du Collectif Citoyen pour l’Agro-Ecologie, les Rencontres Internationales des Résistances aux OGM de Ouagadougou, Burkina Faso, ont réuni des paysans, des paysannes, des syndicats, des scientifiques et des organisations de la société civile, d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine. Elles ont reçu de forts soutiens d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et d’Europe. Elles ont reçu de forts soutiens d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et d’Europe.

A l’invitation du Collectif Citoyen pour l’Agro-Ecologie, les Rencontres Internationales des Résistances aux OGM de Ouagadougou, Burkina Faso, ont réuni des paysans, des paysannes, des syndicats, des scientifiques et des organisations de la société civile, d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine. Elles ont reçu de forts soutiens d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et d’Europe. Elles ont reçu de forts soutiens d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et d’Europe.

La fibre de la discorde : le coton OGM au Burkina Faso (vidéo)

Une vingtaine de producteurs de coton sont assis en cercle, dans leur village de la Boucle de Mouhoun, au Burkina Faso et nous relatent leur expérience avec la production du Coton Bt. Ils font partie des 500 "producteurs-chercheurs" qui documentent leur expérience avec le coton génétiquement modifié dans le cadre d’une recherche de trois ans intitulée: "Le coton Bt et nous : la vérité de nos champs."

Une vingtaine de producteurs de coton sont assis en cercle, dans leur village de la Boucle de Mouhoun, au Burkina Faso et nous relatent leur expérience avec la production du Coton Bt. Ils font partie des 500 "producteurs-chercheurs" qui documentent leur expérience avec le coton génétiquement modifié dans le cadre d’une recherche de trois ans intitulée: "Le coton Bt et nous : la vérité de nos champs."

Entretien avec Ibrahima Coulibaly (2ème partie) : «L’Afrique n’a pas besoin des OGM»

Ibrahima Coulibaly, vice-président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’ouest (ROPPA), se prononce, dans cet entretien, sur la question controversée des Organismes génétiquement modifiés (OGM) et souligne que les brevets que détiennent les multinationales sur ces semences ne peuvent que maintenir les paysans africains dans «l’esclavage».

Ibrahima Coulibaly, vice-président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’ouest (ROPPA), se prononce, dans cet entretien, sur la question controversée des Organismes génétiquement modifiés (OGM) et souligne que les brevets que détiennent les multinationales sur ces semences ne peuvent que maintenir les paysans africains dans «l’esclavage».

Audio : Aline Zongo de la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (COPAGEN) au Burkina Faso

Le Burkina qui pendant 16 ans, a été le laboratoire africain dans l'expérimentation de la production de coton génétiquement modifié, fait volte-face et suspend la production du coton trangénique. Le gouvernement burkinabé justifie la mesure par la "non rentabilité" de la graine OGM. Aline Zongo est le Point Focal au Burkina Faso de la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (COPAGEN). Elle est l'invitée Afrique de BBC Matin.  

Le Burkina qui pendant 16 ans, a été le laboratoire africain dans l'expérimentation de la production de coton génétiquement modifié, fait volte-face et suspend la production du coton trangénique. Le gouvernement burkinabé justifie la mesure par la "non rentabilité" de la graine OGM. Aline Zongo est le Point Focal au Burkina Faso de la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (COPAGEN). Elle est l'invitée Afrique de BBC Matin.  

Entretien avec Ibrahima Coulibaly (1ère partie) : «La Côte d’Ivoire va prendre des risques inutiles»

Présent à Abidjan pour la 29ème Conférence régionale du Fonds des Nations pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui se tient du 4 au 8 avril à l’Hôtel Ivoire, Ibrahima Coulibaly, vice-président du Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l’Afrique de l’ouest (Roppa), se prononce sur la question des Organismes génétiquement modifiés.

Présent à Abidjan pour la 29ème Conférence régionale du Fonds des Nations pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui se tient du 4 au 8 avril à l’Hôtel Ivoire, Ibrahima Coulibaly, vice-président du Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l’Afrique de l’ouest (Roppa), se prononce sur la question des Organismes génétiquement modifiés.

Les industries semencière et des OGM convoitent les marchés lucratifs des semences de niébé

La machinerie biotechnologique a jeté son dévolu sur le niébé, une culture autochtone en Afrique, et a fermement l’intention d’introduire le niébé génétiquement modifié dans les systèmes alimentaires et agricoles de l’Afrique.

La machinerie biotechnologique a jeté son dévolu sur le niébé, une culture autochtone en Afrique, et a fermement l’intention d’introduire le niébé génétiquement modifié dans les systèmes alimentaires et agricoles de l’Afrique.

' Non ! l’Afrique n’a pas besoin des OGM '

Après deux décennies de passe d’armes entre Pro et Contre – OGM, nous pensions avoir fini avec les arguments maintenant éculés qui présentent les OGM comme solution aux problèmes de la faim et du changement climatique en Afrique, arguments auxquels les producteurs agricoles et les consommateurs de plus en plus avisés, ont désormais tourné le dos sur le continent africain.

Après deux décennies de passe d’armes entre Pro et Contre – OGM, nous pensions avoir fini avec les arguments maintenant éculés qui présentent les OGM comme solution aux problèmes de la faim et du changement climatique en Afrique, arguments auxquels les producteurs agricoles et les consommateurs de plus en plus avisés, ont désormais tourné le dos sur le continent africain.

Au Burkina Faso, le coton OGM s’enracine dans la polémique

Le coton Bt continue de diviser. Des paysans dénoncent le coût de la semence (27 000 francs CFA pour un hectare contre 814 pour le coton conventionnel), non compensé par l’élimination de quatre traitements. Le risque économique est d’autant plus grand que les aléas pluviométriques obligent souvent à semer deux fois, alors que la hausse des rendements de 30%, annoncée lors des essais en laboratoire, ne s’est jamais vérifiée sur le terrain.

Le coton Bt continue de diviser. Des paysans dénoncent le coût de la semence (27 000 francs CFA pour un hectare contre 814 pour le coton conventionnel), non compensé par l’élimination de quatre traitements. Le risque économique est d’autant plus grand que les aléas pluviométriques obligent souvent à semer deux fois, alors que la hausse des rendements de 30%, annoncée lors des essais en laboratoire, ne s’est jamais vérifiée sur le terrain.