lois et politiques

Regard critique sur la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (NASAN) au Sénégal

Le soutien apporté par le Canada à la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (NASAN) au Sénégal démontre que ce modèle de partenariat public-privé n’est pas forcément le meilleur moyen d’atteindre des objectifs de développement. C’est la conclusion d’une étude menée au Sénégal par le Groupe de réflexion sur la sécurité alimentaire (GRSA).

Le soutien apporté par le Canada à la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (NASAN) au Sénégal démontre que ce modèle de partenariat public-privé n’est pas forcément le meilleur moyen d’atteindre des objectifs de développement. C’est la conclusion d’une étude menée au Sénégal par le Groupe de réflexion sur la sécurité alimentaire (GRSA).

La viande et le marché. La viande industrielle est imposée partout.

La consommation de viande monte en flèche dans le monde et, d’après des études récentes, si la tendance actuelle se maintient elle augmentera encore de 76 % d’ici à 2050. 

La consommation de viande monte en flèche dans le monde et, d’après des études récentes, si la tendance actuelle se maintient elle augmentera encore de 76 % d’ici à 2050. 

Sénégal : Déclaration des participants de la foire des semences paysannes de Dioral, 2017

A l’occasion de la 3ème édition de la foire nationale des semences paysannes organisée par l’Union des Collectivités de Tattaguine en collaboration avec l’Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes à Dioral (région de Fatick), 310 participants se sont réunis sous le thème « Cultivons l’autonomie semencière ».

A l’occasion de la 3ème édition de la foire nationale des semences paysannes organisée par l’Union des Collectivités de Tattaguine en collaboration avec l’Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes à Dioral (région de Fatick), 310 participants se sont réunis sous le thème « Cultivons l’autonomie semencière ».

Interview de Guy Marius Sagna, Coordinateur de la Coalition nationale "Non Aux APE" au Sénégal

Guy Marius Sagna, Coordinateur de la Coalition nationale "Non Aux APE" au Sénégal, discute de deux projets de libre-échange concernant l’Afrique : les Accords de partenariat économique (APE) et la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). « Ces accords ont été précédés par les plans d’ajustement structurel qui imposaient à nos pays, à travers le FMI et la Banque mondiale, une libéralisation accrue et une ouverture de nos marchés. On peut parler de plan de division internationale du travail qui ferait de nos pays "sous-développés" des consommateurs de marchandises en provenance d’autres pays dont la rôle dans cette division internationale du travail est celui de producteur. L’APE renforce encore davantage ce processus qui va appauvrir encore plus nos pays. »

Guy Marius Sagna, Coordinateur de la Coalition nationale "Non Aux APE" au Sénégal, discute de deux projets de libre-échange concernant l’Afrique : les Accords de partenariat économique (APE) et la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). « Ces accords ont été précédés par les plans d’ajustement structurel qui imposaient à nos pays, à travers le FMI et la Banque mondiale, une libéralisation accrue et une ouverture de nos marchés. On peut parler de plan de division internationale du travail qui ferait de nos pays "sous-développés" des consommateurs de marchandises en provenance d’autres pays dont la rôle dans cette division internationale du travail est celui de producteur. L’APE renforce encore davantage ce processus qui va appauvrir encore plus nos pays. »

CETA, la porte ouverte aux OGM

Les promoteurs du CETA prétendent que celui-ci ne remettra pas en cause les normes européennes : voici pourtant comment ce traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne pourrait changer la donne concernant les OGM en Europe. Le Parlement européen s’apprête à ratifier début février le traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne, le CETA, qui pourrait entrer en vigueur de façon « provisoire » dès le mois de mars. Le mécanisme de coopération réglementaire prévu dans le CETA est une des menaces que ce traité fait peser sur la protection de l’environnement et la santé publique. 

Les promoteurs du CETA prétendent que celui-ci ne remettra pas en cause les normes européennes : voici pourtant comment ce traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne pourrait changer la donne concernant les OGM en Europe. Le Parlement européen s’apprête à ratifier début février le traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne, le CETA, qui pourrait entrer en vigueur de façon « provisoire » dès le mois de mars. Le mécanisme de coopération réglementaire prévu dans le CETA est une des menaces que ce traité fait peser sur la protection de l’environnement et la santé publique. 

Les organisations de la société civile européenne et canadienne appellent au rejet de l'AÉCG / CETA

Nous, soussignées, organisations de la société civile d'Europe et du Canada, tenons à exprimer ici notre profonde inquiétude par rapport à l'Accord économique et commercial global (AÉCG / CETA) entre l'Union européenne et le Canada. Tout au long des négociations et de la phase de vérification juridique du texte, nous avons dénoncé à maintes reprises les graves problèmes que pose le texte de l'accord. Nous avons fait des propositions concrètes qui cherchaient à démocratiser nos politiques commerciales et à les rendre plus transparentes, tout en les recentrant sur la protection de l'environnement et la défense des droits humains fondamentaux. Mais comme en fait foi le texte de l'AÉCG / CETA tel que signé en octobre 2016, nos inquiétudes sont restées lettre morte et c'est pourquoi nous nous opposons résolument à sa ratification.

Nous, soussignées, organisations de la société civile d'Europe et du Canada, tenons à exprimer ici notre profonde inquiétude par rapport à l'Accord économique et commercial global (AÉCG / CETA) entre l'Union européenne et le Canada. Tout au long des négociations et de la phase de vérification juridique du texte, nous avons dénoncé à maintes reprises les graves problèmes que pose le texte de l'accord. Nous avons fait des propositions concrètes qui cherchaient à démocratiser nos politiques commerciales et à les rendre plus transparentes, tout en les recentrant sur la protection de l'environnement et la défense des droits humains fondamentaux. Mais comme en fait foi le texte de l'AÉCG / CETA tel que signé en octobre 2016, nos inquiétudes sont restées lettre morte et c'est pourquoi nous nous opposons résolument à sa ratification.

Promouvoir les droits des paysans, une déclaration des Nations unies pour quoi faire ?

Les violations répétées des droits des paysannes et paysans (droits à la terre, aux semences, à un revenu décent…) ont conduit La Via Campesina à demander et obtenir des Nations unies la rédaction d’une « Déclaration sur les droits des paysans »  et des autres personnes travaillant en zones rurales. Les pays européens, initialement opposés au projet, restent très réservés. Un plaidoyer est donc indispensable pour obtenir une contribution active et constructive des Etats européens et, en particulier de la France.  

Les violations répétées des droits des paysannes et paysans (droits à la terre, aux semences, à un revenu décent…) ont conduit La Via Campesina à demander et obtenir des Nations unies la rédaction d’une « Déclaration sur les droits des paysans »  et des autres personnes travaillant en zones rurales. Les pays européens, initialement opposés au projet, restent très réservés. Un plaidoyer est donc indispensable pour obtenir une contribution active et constructive des Etats européens et, en particulier de la France.  

Déclaration de l’ASPSP concernant l’adoption imminente du règlement visant l’introduction des OGM en Afrique de L’Ouest

Le 18 séptembre 2014 les ministres de l’UEMOA se réuniront à OUAGADOUGOU, capitale du Burkina Fasso, pour décider d’adopter le règlement visant l’introduction des OGM en Afrique de l’Ouest appelé « Avant projet de règlement portant sur la prévention des risques biotechnologiques en Afrique de l’Ouest ».

Le 18 séptembre 2014 les ministres de l’UEMOA se réuniront à OUAGADOUGOU, capitale du Burkina Fasso, pour décider d’adopter le règlement visant l’introduction des OGM en Afrique de l’Ouest appelé « Avant projet de règlement portant sur la prévention des risques biotechnologiques en Afrique de l’Ouest ».

Droits de propriété intellectuelle et communs

Réalisée par le Réseau Semences Paysannes et Inf'OGM, la nouvelle brochure "Droits de Propriété intellectuelle et communs" (100 p.), est issue de la formation éponyme du RSP qui s'est tenue en février 2013.

Réalisée par le Réseau Semences Paysannes et Inf'OGM, la nouvelle brochure "Droits de Propriété intellectuelle et communs" (100 p.), est issue de la formation éponyme du RSP qui s'est tenue en février 2013.

Le Parlement européen rejette en bloc le règlement semences

650 voix contre 15 : c’est le résultat du vote du 11 mars du Parlement européen, au sujet du « règlement semences » proposé par la Commission européenne. Pour les uns, joli camouflet adressé à une Commission en fin de mandat, pour les autres, craintes des parlementaires d’aborder un dossier trop politique à deux mois des élections européennes.

650 voix contre 15 : c’est le résultat du vote du 11 mars du Parlement européen, au sujet du « règlement semences » proposé par la Commission européenne. Pour les uns, joli camouflet adressé à une Commission en fin de mandat, pour les autres, craintes des parlementaires d’aborder un dossier trop politique à deux mois des élections européennes.

Vigilance au Bénin

A l'expiration de deux moratoires successifs de cinq ans, pris par le gouvernement du Bénin respectivement en 2002 et en 2008, le Bénin se trouve aujourd'hui dans un vide juridique par rapport aux organismes génétiquement modifiés (OGM).

A l'expiration de deux moratoires successifs de cinq ans, pris par le gouvernement du Bénin respectivement en 2002 et en 2008, le Bénin se trouve aujourd'hui dans un vide juridique par rapport aux organismes génétiquement modifiés (OGM).

Bono, la fausse voix de l'Afrique

L'idée d'une "Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition" a été lancée en 2012 aux Etats-Unis, alors hôte du G8. Cette alliance pousse les pays africains à signer des accords permettant à des sociétés étrangères de faire main basse sur leurs terres, de breveter leurs semences et de verrouiller des monopoles sur leurs marchés alimentaires. Restant sourds aux voix de leurs peuples, six gouvernements africains ont déjà signé des accords avec des entreprises comme Monsanto, Cargill, Dupont, Syngenta, Nestlé et Unilever en échange de promesses d'aides de la part du Royaume-Uni et d'autres nations du G8.

L'idée d'une "Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition" a été lancée en 2012 aux Etats-Unis, alors hôte du G8. Cette alliance pousse les pays africains à signer des accords permettant à des sociétés étrangères de faire main basse sur leurs terres, de breveter leurs semences et de verrouiller des monopoles sur leurs marchés alimentaires. Restant sourds aux voix de leurs peuples, six gouvernements africains ont déjà signé des accords avec des entreprises comme Monsanto, Cargill, Dupont, Syngenta, Nestlé et Unilever en échange de promesses d'aides de la part du Royaume-Uni et d'autres nations du G8.

Mobilisation autour d’un projet de loi sur les semences en Argentine

Le ministère de l’agriculture argentin serait entrain de travailler à l’élaboration d’un texte de Loi sur les Semences. Ce projet de loi briderait la liberté des paysans ou petits agriculteurs « familiaux » en faisant la part belle aux multinationales des semences.

Le ministère de l’agriculture argentin serait entrain de travailler à l’élaboration d’un texte de Loi sur les Semences. Ce projet de loi briderait la liberté des paysans ou petits agriculteurs « familiaux » en faisant la part belle aux multinationales des semences.