Seedling - July 2009

L'autre 'pandémie'

La crise alimentaire qui a explosé en 2007-2008 n’a pas disparu.  Les Nations unies estiment que plus d’un milliard d’humains souffrent aujourd’hui en permanence de la faim.

La crise alimentaire qui a explosé en 2007-2008 n’a pas disparu.  Les Nations unies estiment que plus d’un milliard d’humains souffrent aujourd’hui en permanence de la faim.

Une tribu menacée d'extinction en butte au terrorisme de Vedanta

La compagnie minière britannique Vedanta poursuit son plan de mine à ciel ouvert dans l’état indien d’Orissa : elle veut extraire de la bauxite des collines de Niyamgiri, un massif montagneux couvert de forêts et habité depuis des siècles par la population tribale des Dongria Kondh. Les Dongria Kondh, pour qui le sommet de la montagne est sacré, opposent une résistance farouche à Vedanta. Ils sont très largement soutenus dans leur lutte en Inde et à l’étranger.

La compagnie minière britannique Vedanta poursuit son plan de mine à ciel ouvert dans l’état indien d’Orissa : elle veut extraire de la bauxite des collines de Niyamgiri, un massif montagneux couvert de forêts et habité depuis des siècles par la population tribale des Dongria Kondh. Les Dongria Kondh, pour qui le sommet de la montagne est sacré, opposent une résistance farouche à Vedanta. Ils sont très largement soutenus dans leur lutte en Inde et à l’étranger.

Vedanta en Orissa : attention, terrain miné !

L’exploitation minière dans le Niyamgiri est une longue histoire de vérité populaire, de mensonges de la bureaucratie et d’échec de la justice. Elle est inextricablement mêlée au programme de développement de l’Inde et est le reflet d’un monde qui mise tout sur l’expansion industrielle, dût-elle dévaster les vies, les cultures, les moyens de subsistance et les espaces naturels.

L’exploitation minière dans le Niyamgiri est une longue histoire de vérité populaire, de mensonges de la bureaucratie et d’échec de la justice. Elle est inextricablement mêlée au programme de développement de l’Inde et est le reflet d’un monde qui mise tout sur l’expansion industrielle, dût-elle dévaster les vies, les cultures, les moyens de subsistance et les espaces naturels.

La loi minière en Équateur est anti-constitutionnelle

L’Équateur a fondé toute son économie sur l’extraction des ressources naturelles. Cette politique a exploité l’environnement de manière arbitraire, a provoqué abus et pollution et établi un modèle économique qui repose sur la dépendance vis-à-vis de l’étranger, la croissance des dettes intérieure et extérieure, et la destruction des écosystèmes. La récente adoption de la loi minière équatorienne inaugure un nouveau chapitre dans une histoire absolument typique de l’Équateur depuis sa création : le fondement de son développement économique sur une seule matière première, sur fond de dégradation des ressources naturelles.

L’Équateur a fondé toute son économie sur l’extraction des ressources naturelles. Cette politique a exploité l’environnement de manière arbitraire, a provoqué abus et pollution et établi un modèle économique qui repose sur la dépendance vis-à-vis de l’étranger, la croissance des dettes intérieure et extérieure, et la destruction des écosystèmes. La récente adoption de la loi minière équatorienne inaugure un nouveau chapitre dans une histoire absolument typique de l’Équateur depuis sa création : le fondement de son développement économique sur une seule matière première, sur fond de dégradation des ressources naturelles.

Roger Moody

Roger Moody est un expert sur l’exploitation minière et ses transnationales. Il a passé des années à démasquer les façons d’agir des compagnies minières. Il est l’éditeur du site Internet Mines and Communities, qui expose les conséquences sociales, économiques et environnementales de l’exploitation minière, et en particulier la façon dont celle-ci affecte les communautés indigènes et traditionnelles.

Roger Moody est un expert sur l’exploitation minière et ses transnationales. Il a passé des années à démasquer les façons d’agir des compagnies minières. Il est l’éditeur du site Internet Mines and Communities, qui expose les conséquences sociales, économiques et environnementales de l’exploitation minière, et en particulier la façon dont celle-ci affecte les communautés indigènes et traditionnelles.

La lutte des pays andins contre les DPI

L’Équateur, la Bolivie et le Pérou ont récemment pris des mesures qui laissent espérer que certains dispositifs pourraient empêcher la poursuite de la privatisation des savoirs et du vivant. Jusqu’à présent, les progrès ont été décevants. Des questions fondamentales demeurent en suspens. Cette fois encore, c’est aux populations locales qu’il revient de défendre les savoirs et la biodiversité contre les risques de destruction et de privatisation.

L’Équateur, la Bolivie et le Pérou ont récemment pris des mesures qui laissent espérer que certains dispositifs pourraient empêcher la poursuite de la privatisation des savoirs et du vivant. Jusqu’à présent, les progrès ont été décevants. Des questions fondamentales demeurent en suspens. Cette fois encore, c’est aux populations locales qu’il revient de défendre les savoirs et la biodiversité contre les risques de destruction et de privatisation.

Côtes dévastées et mers stériles

Au cours des dernières années, l’une des cibles de l’expansion du capital mondial a été l’accès aux eaux territoriales de nombreux pays en développement. Cet objectif a beau revêtir des formes différentes et porter plusieurs noms, il est pour les industriels d’extraire un maximum de bénéfices. L’Union européenne (UE) est en tête du mouvement : Les accords de partenariat de pêche (APP) permettent à l’UE de maintenir une industrie très lucrative et d’exporter ses problèmes de surpêche dans d’autres parties du monde - l’Afrique, les Caraïbes, le Pacifique - provoquant souvent pour les pêcheurs artisanaux locaux des conséquences désastreuses. L’UE a maintenant décidé de tester les eaux asiatiques. Dans cet article, GRAIN enquête pour savoir ce que signifie pour les pêcheurs artisanaux le projet d’accord de libre-échange (ALE) EU-ASEAN.

Au cours des dernières années, l’une des cibles de l’expansion du capital mondial a été l’accès aux eaux territoriales de nombreux pays en développement. Cet objectif a beau revêtir des formes différentes et porter plusieurs noms, il est pour les industriels d’extraire un maximum de bénéfices. L’Union européenne (UE) est en tête du mouvement : Les accords de partenariat de pêche (APP) permettent à l’UE de maintenir une industrie très lucrative et d’exporter ses problèmes de surpêche dans d’autres parties du monde - l’Afrique, les Caraïbes, le Pacifique - provoquant souvent pour les pêcheurs artisanaux locaux des conséquences désastreuses. L’UE a maintenant décidé de tester les eaux asiatiques. Dans cet article, GRAIN enquête pour savoir ce que signifie pour les pêcheurs artisanaux le projet d’accord de libre-échange (ALE) EU-ASEAN.

Grippe porcine - mise à jour

Suite à notre rapport sur l'épidémie de grippe porcine en avril 2009, voici une brève mise à jour sur le sujet (Juillet 2009).

Suite à notre rapport sur l'épidémie de grippe porcine en avril 2009, voici une brève mise à jour sur le sujet (Juillet 2009).