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Le blog est un endroit où GRAIN publie de petits articles ou partage simplement des informations produites avec notre réseau.

Persécution des défenseurs des droits de la commune afro-équatorienne de Barranquilla de San Javier

Après des mois de criminalisation judiciaire de quatre paysans qui défendent leur forêt contre l'expansion des plantations de palmiers à huile, le 12 juin prochain s'ouvrira une nouvelle possibilité de rendre la justice et que les magistrats des tribunaux équatoriens exonèrent et libèrent ces personnes de la commune de Barranquilla de San Javier de Cachaví de toute accusation.

Après des mois de criminalisation judiciaire de quatre paysans qui défendent leur forêt contre l'expansion des plantations de palmiers à huile, le 12 juin prochain s'ouvrira une nouvelle possibilité de rendre la justice et que les magistrats des tribunaux équatoriens exonèrent et libèrent ces personnes de la commune de Barranquilla de San Javier de Cachaví de toute accusation.

Un cartel d’entreprises fertilise l’inflation alimentaire

Un rapport révèle les profits abusifs de l'industrie des engrais et appelle à la réduction urgente des engrais chimiques. La résilience du système alimentaire dépend de systèmes agroécologiques durables moins dépendants des intrants chimiques.

Un rapport révèle les profits abusifs de l'industrie des engrais et appelle à la réduction urgente des engrais chimiques. La résilience du système alimentaire dépend de systèmes agroécologiques durables moins dépendants des intrants chimiques.

Nouvelle direction à GRAIN

Le cofondateur et coordinateur de GRAIN, Henk Hobbelink, prend aujourd’hui sa retraite et transmet le relais à Kartini Samon, notre collaboratrice en Indonésie. Merci à nos collègues, partenaires, alliés et amis à travers le monde pour leur fidélité.

Le cofondateur et coordinateur de GRAIN, Henk Hobbelink, prend aujourd’hui sa retraite et transmet le relais à Kartini Samon, notre collaboratrice en Indonésie. Merci à nos collègues, partenaires, alliés et amis à travers le monde pour leur fidélité.

Les cultures irriguées responsables de l’assèchement des puits

L’expansion mondiale de l’irrigation destinée aux cultures d’exportation épuise les ressources naturelles et compromet l’avenir de la production alimentaire : l’occasion de faire le point ?

L’expansion mondiale de l’irrigation destinée aux cultures d’exportation épuise les ressources naturelles et compromet l’avenir de la production alimentaire : l’occasion de faire le point ?

Moutarde OGM en Inde : des milliers d’années d’héritage culturel menacées

L'Inde a autorisé la dissémination dans l'environnement d'une moutarde OGM, la DMH-11. Depuis, la population refuse cette moutarde tolérante aux herbicides, non "made in India", qui risque de nuire aux rendements, aux abeilles et aux exportations de miel.

L'Inde a autorisé la dissémination dans l'environnement d'une moutarde OGM, la DMH-11. Depuis, la population refuse cette moutarde tolérante aux herbicides, non "made in India", qui risque de nuire aux rendements, aux abeilles et aux exportations de miel.

L’État brésilien et des entreprises agro-industrielles condamnés pour écocide et génocide dans le Cerrado

Les peuples du Cerrado subissent un écocide et un génocide dans le cadre de la guerre la plus longue de notre époque —et la plus difficile à gagner—, qui n’oppose pas des États-nations, mais est menée contre la nature et les peuples-nature par de grandes entreprises et leurs dirigeants : la minorité dominante que Davi Kopenawa, grand chaman yanomami, nomme « le peuple de la marchandise ». Il est beaucoup plus difficile de sortir de cette guerre, ses initiateurs se cachant derrière le nom de conglomérats créés pour effacer leurs traces et, jour après jour, asseoir une légitimité en répétant sur les places financières le discours de l’entité incorporelle que constitue le « marché ».

Les peuples du Cerrado subissent un écocide et un génocide dans le cadre de la guerre la plus longue de notre époque —et la plus difficile à gagner—, qui n’oppose pas des États-nations, mais est menée contre la nature et les peuples-nature par de grandes entreprises et leurs dirigeants : la minorité dominante que Davi Kopenawa, grand chaman yanomami, nomme « le peuple de la marchandise ». Il est beaucoup plus difficile de sortir de cette guerre, ses initiateurs se cachant derrière le nom de conglomérats créés pour effacer leurs traces et, jour après jour, asseoir une légitimité en répétant sur les places financières le discours de l’entité incorporelle que constitue le « marché ».

Table ronde sur l'huile de palme durable : 19 ans, ça suffit

Nous, ainsi que d'autres organisations travaillant avec les communautés affectées par les plantations industrielles de palmiers à huile, avons dénoncé à plusieurs reprises la RSPO pour son incapacité à répondre aux doléances des communautés dont les terres ont été prises par les entreprises d'huile de palme. Les problèmes fondamentaux de cette institution et de son système de certification sont décrits en détails dans des déclarations internationales signées par des organisations du monde entier en 2008 et en 2018.

Nous, ainsi que d'autres organisations travaillant avec les communautés affectées par les plantations industrielles de palmiers à huile, avons dénoncé à plusieurs reprises la RSPO pour son incapacité à répondre aux doléances des communautés dont les terres ont été prises par les entreprises d'huile de palme. Les problèmes fondamentaux de cette institution et de son système de certification sont décrits en détails dans des déclarations internationales signées par des organisations du monde entier en 2008 et en 2018.

À qui profite l’UPOV ?

Au fur et à mesure de l’expansion de l’UPOV, le marché mondial des semences a été récupéré par un cartel de sociétés agrochimiques. Aujourd’hui, quatre de ces sociétés contrôlent à elles seules la moitié d’un marché des semences qui représente 47 milliards de dollars. Elles contrôlent également 75 % du marché mondial des produits agrochimiques. Ce n’est pas une coïncidence.

Au fur et à mesure de l’expansion de l’UPOV, le marché mondial des semences a été récupéré par un cartel de sociétés agrochimiques. Aujourd’hui, quatre de ces sociétés contrôlent à elles seules la moitié d’un marché des semences qui représente 47 milliards de dollars. Elles contrôlent également 75 % du marché mondial des produits agrochimiques. Ce n’est pas une coïncidence.

S’offrir des terres du Niger pour des crédits carbone : le nouveau greenwashing qui prend de l’ampleur en Afrique

Tandis que la COP 27 bat son plein en Égypte, et que tous les regards sont à nouveau tournés vers cette conférence climatique devenue le grand carnaval des promesses qui ne seront jamais tenues, une question hante sûrement de nombreux Nigériens et Nigériennes : la vente de crédits carbone, va-t-elle procurer le moindre bénéfice pour les communautés et le climat ?

Tandis que la COP 27 bat son plein en Égypte, et que tous les regards sont à nouveau tournés vers cette conférence climatique devenue le grand carnaval des promesses qui ne seront jamais tenues, une question hante sûrement de nombreux Nigériens et Nigériennes : la vente de crédits carbone, va-t-elle procurer le moindre bénéfice pour les communautés et le climat ?

De l’Asie à l’Afrique : l’expansion tentaculaire des plantations de palmiers à huile épuise les ressources en eau des communautés

Aucune autre culture n’a connu une croissance mondiale plus rapide que le palmier à huile au cours de la dernière décennie. Cette expansion presque incontrôlable laisse derrière elle un cortège de destructions et de conflits autour de ses immenses étendues de plantations qui s’étendent de l’Asie du Sud-Est à l’Afrique occidentale et centrale. À mesure que les entreprises s’emparent de terres communautaires, elles s’emparent également de leurs ressources en eau.

Aucune autre culture n’a connu une croissance mondiale plus rapide que le palmier à huile au cours de la dernière décennie. Cette expansion presque incontrôlable laisse derrière elle un cortège de destructions et de conflits autour de ses immenses étendues de plantations qui s’étendent de l’Asie du Sud-Est à l’Afrique occidentale et centrale. À mesure que les entreprises s’emparent de terres communautaires, elles s’emparent également de leurs ressources en eau.

Nous avons besoin d’un mouvement à même de retirer les retraites des marchés financiers

Les conversations organisées en mai et juin 2022 avec des militants des quatre coins du monde envoient un message clair : nous avons besoin d’un mouvement à même de retirer les retraites des marchés financiers.

Les conversations organisées en mai et juin 2022 avec des militants des quatre coins du monde envoient un message clair : nous avons besoin d’un mouvement à même de retirer les retraites des marchés financiers.

Financer l’agriculture industrielle ou l’agroécologie : sortir d’une approche binaire

Nous ne pouvons pas aller voir ceux qui financent des stratégies de type Révolution Verte et leur demander de financer l’agroécologie à la place, affirme GRAIN dans un nouveau billet de blog.

Nous ne pouvons pas aller voir ceux qui financent des stratégies de type Révolution Verte et leur demander de financer l’agroécologie à la place, affirme GRAIN dans un nouveau billet de blog.

Affaire Bolloré : victoire des associations confirmée dans le dossier de l’huile de palme camerounaise

Le combat judiciaire engagé par les associations afin d'obliger la société Bolloré à remédier aux violations de droits humains dénoncées dans le cadre des activités de la filiale camerounaise Socapalm se poursuit. Les juges d'appel tranchent de nouveau en faveur des associations ; un pas de plus pour les victimes.

Le combat judiciaire engagé par les associations afin d'obliger la société Bolloré à remédier aux violations de droits humains dénoncées dans le cadre des activités de la filiale camerounaise Socapalm se poursuit. Les juges d'appel tranchent de nouveau en faveur des associations ; un pas de plus pour les victimes.

Défier le patriarcat et les autres dynamiques de pouvoir : notre expérience chez GRAIN

Face au patriarcat et les autres dynamiques de pouvoir, dans quelle mesure avons-nous, nous, nos partenaires et nos bailleurs de fonds, intériorisé ces normes et renforçons-nous ces dynamiques ? Pouvons-nous prendre davantage conscience de notre rôle dans le dépassement de ces normes et l’endosser avec une plus grande conviction ?

Face au patriarcat et les autres dynamiques de pouvoir, dans quelle mesure avons-nous, nous, nos partenaires et nos bailleurs de fonds, intériorisé ces normes et renforçons-nous ces dynamiques ? Pouvons-nous prendre davantage conscience de notre rôle dans le dépassement de ces normes et l’endosser avec une plus grande conviction ?