Climat

La crise du climat et la crise alimentaire sont intimement liées, le système alimentaire industriel (des fermes jusqu’aux supermarchés) étant largement responsable des deux. Dans cette partie du programme, GRAIN met en évidence la responsabilité de l’agriculture industrielle et des chaînes de distribution centralisées dans la crise du climat et montre que la souveraineté alimentaire et l’agriculture paysanne ont un potentiel énorme qui permettrait de résoudre une grande partie du problème. 

Pour ce faire, nous menons des activités continues d’information et de proximité et développons activement des stratégies et des alliances avec les mouvements sociaux impliqués.

La « Davos-isation » de la COP climat

Les dernières négociations de l'ONU sur le climat n'ont abouti à aucun engagement contraignant sur les réductions des émissions, mais à de nombreux « contrats carbone ». Dans cet article, GRAIN examine comment cette mainmise des multinationales s'est manifestée dans le domaine de l'alimentation et de l'agriculture, qui est à l'origine d'un tiers des émissions mondiales.

Les dernières négociations de l'ONU sur le climat n'ont abouti à aucun engagement contraignant sur les réductions des émissions, mais à de nombreux « contrats carbone ». Dans cet article, GRAIN examine comment cette mainmise des multinationales s'est manifestée dans le domaine de l'alimentation et de l'agriculture, qui est à l'origine d'un tiers des émissions mondiales.

L'agriculture régénérative était une bonne idée, jusqu'à ce que les entreprises s'en emparent

L'agriculture régénérative, un vocable qui gagne du terrain dans les cercles politiques et les conférences d'investisseurs, va être mise à l'honneur cette année à la COP28. Mais ce n'est que la dernière variante d'une stratégie constante des entreprises visant à saper le soutien à l'agroécologie et à consolider leurs profits.

L'agriculture régénérative, un vocable qui gagne du terrain dans les cercles politiques et les conférences d'investisseurs, va être mise à l'honneur cette année à la COP28. Mais ce n'est que la dernière variante d'une stratégie constante des entreprises visant à saper le soutien à l'agroécologie et à consolider leurs profits.

Enterrons les fausses solutions à la COP28

Tout le monde dit aujourd’hui que l’Afrique est le lieu où se trouvent les solutions à la crise climatique. Les ressources sont ainsi ciblées par de multiples accapareurs pour le profit et le confort du capitalisme. Ces solutions capitalistes sont pourtant des fausses solutions. Revoyons ensemble le Top 5 des dernières en la matière.

Tout le monde dit aujourd’hui que l’Afrique est le lieu où se trouvent les solutions à la crise climatique. Les ressources sont ainsi ciblées par de multiples accapareurs pour le profit et le confort du capitalisme. Ces solutions capitalistes sont pourtant des fausses solutions. Revoyons ensemble le Top 5 des dernières en la matière.

Stop à la compensation carbone !

Depuis plus de vingt ans, la compensation carbone nuit à une véritable action climatique, donne lieu à des violations des droits humains et des droits des peuples autochtones et génère de graves préjudices pour les communautés de première ligne. Malgré cela, la Conférence des Nations unies sur le climat (COP28) qui se tient actuellement dans les Émirats arabes unis s'annonce comme l'un des plus grands événements promotionnels jamais organisés en faveur des compensations carbone.

Depuis plus de vingt ans, la compensation carbone nuit à une véritable action climatique, donne lieu à des violations des droits humains et des droits des peuples autochtones et génère de graves préjudices pour les communautés de première ligne. Malgré cela, la Conférence des Nations unies sur le climat (COP28) qui se tient actuellement dans les Émirats arabes unis s'annonce comme l'un des plus grands événements promotionnels jamais organisés en faveur des compensations carbone.

S'attaquer à la crise climatique en agissant sur la consommation alimentaire

L’alimentation est la deuxième source d’émissions climatiques mondiales. Il ne s’agit pas seulement de changer la façon dont nous produisons l’alimentation, mais aussi ce que nous consommons. Le volet consommation de la comptabilité climatique est « l’éléphant dans la pièce », une présence évidente mais régulièrement ignorée.

L’alimentation est la deuxième source d’émissions climatiques mondiales. Il ne s’agit pas seulement de changer la façon dont nous produisons l’alimentation, mais aussi ce que nous consommons. Le volet consommation de la comptabilité climatique est « l’éléphant dans la pièce », une présence évidente mais régulièrement ignorée.

La riziculture à faibles émissions de carbone : un permis de polluer aux dépens des petites exploitations

L'intérêt des entreprises pour les projets de riziculture à faibles émissions explose. C’est le deuxième type de projet dans le secteur agricole. Ce greenwashing pèse sur la petite agriculture des pays en développement, avec des bénéfices incertains.

L'intérêt des entreprises pour les projets de riziculture à faibles émissions explose. C’est le deuxième type de projet dans le secteur agricole. Ce greenwashing pèse sur la petite agriculture des pays en développement, avec des bénéfices incertains.

Réflexions sur l’évolution du système agroalimentaire chinois

Comment le secteur agricole chinois s’est-il transformé au cours des 40 dernières années ? Qu’est-ce qui a changé avec l’adhésion de la Chine à l’OMC ? Découvrez l’évolution du système agroalimentaire chinois dans cet entretien.

Comment le secteur agricole chinois s’est-il transformé au cours des 40 dernières années ? Qu’est-ce qui a changé avec l’adhésion de la Chine à l’OMC ? Découvrez l’évolution du système agroalimentaire chinois dans cet entretien.

Les cultures irriguées responsables de l’assèchement des puits

L’expansion mondiale de l’irrigation destinée aux cultures d’exportation épuise les ressources naturelles et compromet l’avenir de la production alimentaire : l’occasion de faire le point ?

L’expansion mondiale de l’irrigation destinée aux cultures d’exportation épuise les ressources naturelles et compromet l’avenir de la production alimentaire : l’occasion de faire le point ?

S’offrir des terres du Niger pour des crédits carbone : le nouveau greenwashing qui prend de l’ampleur en Afrique

Tandis que la COP 27 bat son plein en Égypte, et que tous les regards sont à nouveau tournés vers cette conférence climatique devenue le grand carnaval des promesses qui ne seront jamais tenues, une question hante sûrement de nombreux Nigériens et Nigériennes : la vente de crédits carbone, va-t-elle procurer le moindre bénéfice pour les communautés et le climat ?

Tandis que la COP 27 bat son plein en Égypte, et que tous les regards sont à nouveau tournés vers cette conférence climatique devenue le grand carnaval des promesses qui ne seront jamais tenues, une question hante sûrement de nombreux Nigériens et Nigériennes : la vente de crédits carbone, va-t-elle procurer le moindre bénéfice pour les communautés et le climat ?

Glossaire du greenwashing de l’agrobusiness

Les plus gros responsables de la crise climatique élaborent des propositions pour le secteur agro-alimentaire qui ne serviront qu'à les rendre plus riches. Il s'agit d'une série de projets et de technologies « climatiquement compatibles ». Ces derniers vont permettre l'expansion du modèle agro-industriel qui entraînera encore plus de destruction et de spoliations. Nous vous présentons ici leur « kit de greenwashing ».

Les plus gros responsables de la crise climatique élaborent des propositions pour le secteur agro-alimentaire qui ne serviront qu'à les rendre plus riches. Il s'agit d'une série de projets et de technologies « climatiquement compatibles ». Ces derniers vont permettre l'expansion du modèle agro-industriel qui entraînera encore plus de destruction et de spoliations. Nous vous présentons ici leur « kit de greenwashing ».

De l'accaparement des terres à l'accaparement des sols : le nouveau business de l'agriculture carbone

Les plus grandes sociétés agrochimiques mondiales développent des programmes viciés de crédits carbone pour renforcer leur pouvoir et permettre aux plus gros pollueurs du climat d'éviter de réduire réellement leurs émissions. La vraie solution : pouvoir paysan & agroécologie

Les plus grandes sociétés agrochimiques mondiales développent des programmes viciés de crédits carbone pour renforcer leur pouvoir et permettre aux plus gros pollueurs du climat d'éviter de réduire réellement leurs émissions. La vraie solution : pouvoir paysan & agroécologie

Une nouvelle étude montre que pour répondre à la crise climatique, il faut mettre fin à 50 ans de surconsommation d'engrais chimiques

Une nouvelle étude montre que les engrais azotés fabriqués à partir de combustibles fossiles sont un désastre écologique responsable d'environ un quart du total des GES issues de l'agriculture. Un arrêt progressif au niveau mondial s'impose de toute urgence !

Une nouvelle étude montre que les engrais azotés fabriqués à partir de combustibles fossiles sont un désastre écologique responsable d'environ un quart du total des GES issues de l'agriculture. Un arrêt progressif au niveau mondial s'impose de toute urgence !

L'alliance trouble de l'agro-industrie et de la grande finance est tout sauf « verte »

Partout, les acteurs les plus tristement célèbres de l'expansion de l'agriculture industrielle se tournent vers la « finance verte » pour lever des fonds. Le soutien croissant en faveur d'une réglementation de leurs investissements et d'un contrôle public des marchés financiers les a poussés à rechercher une solution leur permettant de maintenir les flux de liquidités et de matières premières agro-industrielles, tout en masquant les destructions qu'ils provoquent.

Partout, les acteurs les plus tristement célèbres de l'expansion de l'agriculture industrielle se tournent vers la « finance verte » pour lever des fonds. Le soutien croissant en faveur d'une réglementation de leurs investissements et d'un contrôle public des marchés financiers les a poussés à rechercher une solution leur permettant de maintenir les flux de liquidités et de matières premières agro-industrielles, tout en masquant les destructions qu'ils provoquent.

L’agroécologie face au chaos climatique : des agricultrices et agriculteurs mènent la charge en Asie

Alors que la lutte effrénée contre les dérèglements de notre climat s’intensifie, certaines solutions mises en avant par nos gouvernements pour lui faire face sont trompeuses. Non seulement elles ne nous mettent pas sur la bonne voie, mais elles aggravent une multitude d’autres problèmes. Heureusement, en Asie, de nombreuses personnes pratiquant l’agriculture se trouvant aux premières lignes de cette catastrophe climatique défendent une solution qui fonctionne et est adaptée à leurs conditions socio-économiques et à leurs traditions agricoles : l’agroécologie.

Alors que la lutte effrénée contre les dérèglements de notre climat s’intensifie, certaines solutions mises en avant par nos gouvernements pour lui faire face sont trompeuses. Non seulement elles ne nous mettent pas sur la bonne voie, mais elles aggravent une multitude d’autres problèmes. Heureusement, en Asie, de nombreuses personnes pratiquant l’agriculture se trouvant aux premières lignes de cette catastrophe climatique défendent une solution qui fonctionne et est adaptée à leurs conditions socio-économiques et à leurs traditions agricoles : l’agroécologie.

Greenwashing des entreprises : le « zéro net » et les « solutions fondées sur la nature » sont des escroqueries meurtrières

Les entreprises intensifient leur greenwashing pour parer à toute mesure visant à maîtriser leurs émissions de GES. Après avoir passé cinq ans à ne rien faire pour atteindre les objectifs déjà compromis fixés par l'Accord de Paris de 2015, des dizaines de grands pollueurs comme Nestlé et Shell prennent aujourd'hui des engagements « zéro net », principalement pour satisfaire les besoins de relations publiques des acteurs financiers qui les alimentent en capitaux.

Les entreprises intensifient leur greenwashing pour parer à toute mesure visant à maîtriser leurs émissions de GES. Après avoir passé cinq ans à ne rien faire pour atteindre les objectifs déjà compromis fixés par l'Accord de Paris de 2015, des dizaines de grands pollueurs comme Nestlé et Shell prennent aujourd'hui des engagements « zéro net », principalement pour satisfaire les besoins de relations publiques des acteurs financiers qui les alimentent en capitaux.