Seedling - April 2010

Le Millennium Challenge Corporation américain : l’Afrique livrée au big business

Le Millennium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement américain. Comme le montrent clairement ses projets fonciers expérimentés au Mali, au Ghana, au Mozambique et au Bénin, le MCC joue un rôle clé dans la marchandisation des terres agricoles africaines et dans leur ouverture à l’agrobusiness américain.

Le Millennium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement américain. Comme le montrent clairement ses projets fonciers expérimentés au Mali, au Ghana, au Mozambique et au Bénin, le MCC joue un rôle clé dans la marchandisation des terres agricoles africaines et dans leur ouverture à l’agrobusiness américain.

Résistance à Gambela contre l’accaparement des terres

L’Éthiopie est aujourd’hui l’une des principales cibles de la ruée sur les terres agricoles dans le monde. Le gouvernement éthiopien a déclaré publiquement qu’il entend fournir 3 millions d’hectares de terres cultivables aux investisseurs étrangers et il semble qu’un million d’hectares aient déjà fait l’objet d’un accord. Une bonne partie des terres acquises par les investisseurs se trouvent dans la province de Gambela, une zone fertile qui est la patrie du peuple Anuak. Les Anuak sont un peuple indigène qui a toujours vécu à Gambela ; ils pratiquent l’agriculture, le pastoralisme, la chasse et la cueillette.

L’Éthiopie est aujourd’hui l’une des principales cibles de la ruée sur les terres agricoles dans le monde. Le gouvernement éthiopien a déclaré publiquement qu’il entend fournir 3 millions d’hectares de terres cultivables aux investisseurs étrangers et il semble qu’un million d’hectares aient déjà fait l’objet d’un accord. Une bonne partie des terres acquises par les investisseurs se trouvent dans la province de Gambela, une zone fertile qui est la patrie du peuple Anuak. Les Anuak sont un peuple indigène qui a toujours vécu à Gambela ; ils pratiquent l’agriculture, le pastoralisme, la chasse et la cueillette.

Confronter la FAO pour mettre fin aux OGM

Entre le 28 février et le 3 mars 2010, le Réseau pour la défense du maïs, l’Assemblée nationale des victimes environnementale et Via Campesina-Amérique du Nord ont tenu une conférence publique indépendante à Guadalajara, au Mexique. Le but était de rassembler les preuves et d’élaborer les arguments qui permettent poursuivre le gouvernement mexicain dans des cours internationales de justice pour avoir délibérément favorisé l’introduction de maïs génétiquement modifié (GM) dans le pays. Le Mexique est en effet le pays où est né le maïs, il y a quelques milliers d’années, et où plus de 1 500 variétés poussent, évoluent et font l’objet de sélections. La culture de ces variétés repose sur un ensemble très complexe de relations sociales, de savoir-faire d’une grande richesse et de confiance, mais aussi sur la résistance des communautés.

Entre le 28 février et le 3 mars 2010, le Réseau pour la défense du maïs, l’Assemblée nationale des victimes environnementale et Via Campesina-Amérique du Nord ont tenu une conférence publique indépendante à Guadalajara, au Mexique. Le but était de rassembler les preuves et d’élaborer les arguments qui permettent poursuivre le gouvernement mexicain dans des cours internationales de justice pour avoir délibérément favorisé l’introduction de maïs génétiquement modifié (GM) dans le pays. Le Mexique est en effet le pays où est né le maïs, il y a quelques milliers d’années, et où plus de 1 500 variétés poussent, évoluent et font l’objet de sélections. La culture de ces variétés repose sur un ensemble très complexe de relations sociales, de savoir-faire d’une grande richesse et de confiance, mais aussi sur la résistance des communautés.